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Sur les routes de nos rêves
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7 mars 2015

LEON

Ancienne capitale du Nicaragua et figure principale de la vie artistique, religieuse et révolutionnaire progressive du pays, Léon est avec Granada une des 2 merveilles coloniales que les conquistadors ont crée en Amérique centrale.

C'est un plaisir de tous les instants de se ballader dans ses vieilles rues, même si la présence d'un trafic important et de nombreuses voitures stationnées le gâche un peu. Nous n'y avons passé qu'une matinée terminée par un bon repas dans un des nombreux patios bien frais que compte pratiquement chaque maison. La chaleur a  ensuite eu raison de notre courage.

 

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7 mars 2015

Canyon de SOMOTO

Nous quittons Léon et le rancho de Los Alpes où nous avons trouvé refuge pour nous diriger vers la frontière avec le Honduras en faisant un arrêt obligatoire juste avant celle-ci dans le fameux canyon de Somoto. Ce canyon au fond duquel coule le rio Coco est une de ces merveilles que la nature sait créer. Nous l'avons descendu pendant près de 3 heures, à pieds, à cheval, en nageant, sur des bouées et pour finir en barque. Un très bon moment de ce voyage, même Hélène gagnée par la magie de cette descente s'est révélée une aventurière intrépide.

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12 mars 2015

HONDURAS

Après un passage de frontière sans problème en à peine 1h30, nous avons roulé pendant 3 jours en traversant le pays du sud est au nord ouest. Autant dire que nous n'en avons pas vu grand chose. A part une chaleur étouffante le premier jour (dans les 38°C) nous sommes ensuite montés dans la moyenne montagne et avons trouvé dès lors des températures agréables. Nous avons traversé une suite de vallées et de collines, le tout entre 1000 et 1200 m d'altitude, entre forêts de connifères et cultures diverses. Quelques jolies villes tranquilles ont jalonné ce parcours tel Gracias et La Esperanza.

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 Fruits de cacao

 

 

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Nous sommes enfin arrivés à Copan au milieu du troisième jour à la frontière Guatémaltèque. Copan était une des raisons de ce parcours à travers le pays.L'autre étant que voulions éviter El Salvador et ses 2 frontières additionnelles. C'est la plus agréables des villes du Honduras et il y a surtout un des sites mayas les plus importants de toutes cette région. Cette cité dont le début de la construction date d'environ 1000 ans avant JC, fût abandonnée par ces derniers habitants en l'an 1200 de notre ère et la jungle en reprit possession. Ce qui correspond au début de la chute de l'empire Maya. Elle fût “redécouverte” au milieu du 19ème siècle. Nous nous y sommes promené tout l'après midi au milieu des temples, des pyramides et des construcrion effondrées sur lesquelles des arbres impressionnants ont pris racines. Le site était égayé par de bruyants vols d'Aras de toutes les couleurs.

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Le lendemain matin (le 8 mars) passage de la frontière gualtémaltèque à nouveau sans problèmes et départ pour Antigua,la plus belles ville du Guatémala; mais ceci est une autre histoire.....

21 mars 2015

LAGO ATITLAN

Après une semaine en ville, même si elle était très belle nous avons besoin d'espaces et de nature. Nous avons comblé nos vœux en découvrant le lac Atitlan et ses environs pendant presque une semaine. Ce lac créé il y a 75 millions d'années par un un effondrement monstre lors de la formation des 3 volcans qui l'entourent est juste magnifique. Au dires des autochtones et des guides touristiques c'est l'un des plus beaux du monde, il nous fait un peu penser aux lac des 4 cantons en suisse par sa couleur et son environnement montagneux. Malheureusement le temps moyen à part le premier jour, ne nous l'a pas livré dans toute sa beauté.Nous y avons passé du bon temps, à naviguer dessus, à visiter les villages typiques qui l'entourent et à nous reposer des fatigues de la ville et des cours d'espagnol. Et comme ce lac est situé à 1600 m d'altitude, il y fait pas trop chaud la journée et carrément frais la nuit. On a ressorti les couvertures. Ma belle est aux anges

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Ce matin 20 mars nous avons visité le marché de Solola, un village perché sur un promontoire à 500 m au dessus du lac. C'est le marché le plus authentique de la région, destiné avant tout aux locaux qui viennent le visiter en costumes traditionnels réalisés dans ces splendides tissus guatémaltèque aux couleurs multiples, on s'est régalé. Hélène a encore craqué pour une étoffe brodée, on ne sait plus où les mettre dans le bus, heureusement qu'on rentre bientôt, mais attention au supplément de bagages....mon cœur.

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29 mars 2015

Seymuc Champey

Départ pour Seymuc Champey, une des plus belles merveilles naturelles du Guatemala, avec un peu d'appréhension car si jusqu'à Coban les routes sont asphaltées, ce n'est pas le cas des 12 derniers km jusqu’à Lanquin qui sont surtout en descente. On passe en effet de 1160 m d'altitude à 300. Une véritable descente dans l'inconnu car il faudra ensuite remonter avec notre bus....Eh bien on a été déçu en bien comme disent nos amis vaudois. Les pentes étaient sévères voire plus mais jamais trop longues. A chaque fois ma belle me disait: on y va? Et moi à moitié rassuré, je lui répondais vas-y pas de problème.

Après une bonne nuit dans un lodge sympa nous voilà parti pour Seymuc debout sur le pont du 4x4 de l'hôtel avec 16 autres compagnons. 50 minutes ont été nécessaire pour les 11 km nous séparant de notre but; j'avais déjà vu des pistes merdiques, mais comme celle-ci je dois dire jamais, des vraies montagnes russes avec des montées incroyables dans lesquelles notre vaillant bus aurait “mourru”.

A Seymuc Champey visite pour commencer d'une grotte au fond de laquelle coule une rivière aux eaux translucides.1h 30 à nager, à remonter des parois dans des chutes d'eau, descendre des échelles, sauter dans des trous d'eau, la totale quoi!! Je me suis éclaté en me disant qu'Hélène avait bien eu raison de renoncer. Après une descente de rivière en bouée, nous voilà partis pour le Mirador et sa montée nous permettant d'admirer les bassins naturels de Seymuc d'en haut. C'est juste magnifiques, époustouflant de voir cette série de bassins avec du recul. Ces eaux couleurs turquoises se déversant de bassins en bassins, alors qu'une partie de la rivière passe sous terre, c'est magique.

 

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Une descente plus relax que la montée, n'est ce pas Hélène, et nous voilà au cœur du sujet à enfin nous baigner dans ces retenues d'eau creusées au fil du temps dans de la roche calcaire issus des anciens sédiments datant de 75 millions d'années.

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Le lendemain après une nouvelle nuit au lodge, nous attaquons la remontée du trou de Lanquin pas certain d'arriver en haut; c'est par un double cri de victoire que nous sortons de ce piège, même si parfois ce fût juste.

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14 novembre 2014

GALAPAGOS

Ca y est, on fait partie des heureux qui sont allés aux Galapagos; on se sentait pas tout seul, il y a plus de 200'000 touristes par année qui rejoignent ce petit paradis sauvage composé de plusieurs dizaines d'îles dont 4 sont habitées. Nous nous y sommes rendu de Quito à Santa Cruz par avion. Arrivé à destination sur l'île la plus peuplée avec 18'000 habitants nous avons embarqué sur le Yate Darwin en compagnie de 11 autres passagers pour une croisière de 5 jours. Ce fût parfois magique, parfois merd..., le mal de mer nous ayant fait passer une nuit d'enfer à restituer à la mer ce que nous avions ingurgité avec gourmandise la cuisine étant très bonne; mais les cabines humides et sans air, nous ont incité à passer les nuits suivantes sur le pont ou nous étions nettement mieux.De plus une autrichienne nous a donné des pilules contre le mal de mer(on avait oublié les notres) et les nuits suivantes se sont super bien passées.

Une seule chose nous a vraiment surpris, c'est la sécheresse de toutes les îles visitées; à part le versant sud de Santa Cruz à la végétation tropicale qui fait que même si les paysages marins sont somptueux les îles elles-mêmes le sont nettement moins. C'est aride, sauvage avec des arbres et des buissons rabougris, qui d'après notre guide Tamara deviennent tout vert à la saison des pluies.

On s'est balladé dans 5 de ces îles, on a fait du snorkeling en nageant avec des bancs de poissons de toutes les couleurs, des requins (pas trop gros), des lions de mer, des raies, des tortues marines ,le tout dans une superbe symphonie en multicolore. C'était juste magique. Malheureusement n'ayant pas d'appareils photo sous marins aucune photos à vous montrer.

Que dire de plus que les photos ci-dessous.

Les animaux...et nous

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La mer... les plages

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1 avril 2015

BELIZE-Caye Caulker

A part une douanière un peu tatillonne qui ne veut pas nous laisser passer car le prénom d'Hélène est mal orthographié sur la carte grise mais qui pour finir nous laisse aller après lui avoir démontré, passeport à l'appui, que nous avons passé une bonne vingtaine de frontière ces derniers mois, nous nous trouvons en un temps record de l'autre coté de la frontière. Et c'est un changement total de paradigme, le paysage est le même, mais l'ambiance générale est autre, de plus on parle anglais et la majorité des gens sont blacks. Mais ça nous plait bien.

Nous passons une nuit dans une marina où nous laissons notre fidèle compagnon de voyage, et le lendemain matin départ en bateau pour Caye Caulker, une île à 45 minutes au large de Belize-City et à 15 autres minutes de la barrière de corail; la deuxième de monde disent les béliziens.

Quand je disais changement total, c'est encore accentué sur cette île, nous sommes vraiment aux Caraïbes, les maisons en bois de toutes les couleurs, l'ambiance bon enfant accentuée par le fait qu'il n'y a pratiquement pas de voitures, la musique reggae omniprésente, les bars à mojitos et autres cocktail agréables, les touristes qui déambulent aux milieu des marchands en tous genre et surtout la mer de cette couleur que nous nommions bleu des mers du sud quand nous étions enfants. Par contre pas de belle plage à part quelques endroits pour entrer dans l'eau et de la mangrove partout dès que nous quittons le village.

Nous passons notre temps, en promenade diverses, lecture, petites bouffes, apéros aux couchers de soleil et pour moi deux très belles sortie de snorkeling sur la barrière de corail. C´était juste magnifique de nager parmi des poissons de toutes les couleurs, des requins (très gentil et pas portés sur la chair des nageurs) des tortues de mer et des raies d'un bon mètre de diamètre, en se coulant dans les coraux multicolores. Vacances classiques dans les mers du sud me direz-vous, mais pour nous c'était la première fois et on regarde tout cela avec encore des yeux émerveillés.

 

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Quelques images insolites

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Et pour finir LA PHOTO CLICHE

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Voilà, ces 4 jours auront passé très vite et demain matin départ pour Izamal au Mexique où nous allons laisser le bus pendant 6 mois.

18 novembre 2014

Mitad del mundo

C'est en partant pour Ibarra que nous repassons dans l'hémisphère nord à 30 km au nord de Quito. Les Equatoriens ont érigé sur la ligne de l'équateur un monument comme seul les sud américain en construisent, on dirait vraiment qu'ils adorent celà.C'est gigantesque, inutile et a dû coûter une fortune. Ils sont en train d'en faire un vrai parc d'attraction. Il semble que celà soit le site les plus visité d'Ecuador. De plus, le géographe francais qui a calculé l'emplacement c'est trompé d'env. 150 mètres.Son erreur provient du fait qu'à l'époque on ne savait pas encore que la terre était applatie aux poles et gonflées à l'équateur. C'est d'ailleurs pour cette raison que si l'Everest est le plus haut sommet de la terre, c'est le volcan Chimborazu, culminant à 6300 m, qui a le sommet le plus éloigné du centre de la terre.

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18 novembre 2014

P... de chagnottes

Nous sommes depuis quelques jours à Ibarra dans un super camping tenu par un couple d'allemand hypersympa.Il y a tout ce qu'il faut pour nous satisfaire. On en a bien besoin,car j'ai dû retourner chez le dentiste pour me faire enlever une dent avec couronne, vous parlez d'une partie de plaisir.Comme il m'a ouvert la gencive et recousu, nous sommes obligé de rester là 4 jours de plus, le temps pour la cicatrice de se fermer et de m'enlever les fils. Ce sera des jours de moins en Colombie, car nous avons réservé le Ferry pour le Panama pour le 16 décembre.

Décidemment il fait pas bon prendre des années.

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9 janvier 2015

Boquete

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Je viens de m'apercevoir que le blog est resté inactif depuis Noël, donc je m'y met, même si pour l'instant nous n'avons pas de WIFI.Le 28 décembre nous sommes encore à Boquete à 1100 m d'altitude, à profiter des températures clémentes, des paysages magnifiques et du charme de la pension Topas; même si le chemin menant aux trois cascades a dégouté Hélène à jamais de la marche dans la boue.

Nous n'aurions pas rendez-vous avec Lionel et Nelly pour passer la douane, nous y serions bien restés quelques jours de plus.

26 novembre 2015

De la mer des Caraïbe à Campeche sur le golfe du Mexique

Nous avons traversé le Yucatan à sa base en plein pays Maya. Le paysage est un peu le même que dans tous le Yucatan, assez monotone, une forêt vierge assez basse mais très dense.

Cette traversée a été entrecoupée de 3 bivouacs sympas, dont 1 avait des sanitaires propres mais rustiques, où nous étions seul au monde et de la visite d'un petit site Maya en pleine forêt, où nous étions, une fois n'est pas coutume, les seuls visiteurs. Il faut avouer qu'à part des frises très bien conservées, il n'était pas d'un intérêt majeur.

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20 janvier 2015

Du Pacifique à la mer des Caraïbes

Première étape JACO une station balnéaire comme il en existe des centaines avec de plus les expats américains et les clubs pour Gentlemen qui vont avec. Jaco est en effet un haut lieu de la prostitution costaricaine. Nous n'y resterons qu´une nuit et une matinée, le temps d'aller me faire “déboucher” et soigner mes 2 oreilles agressées par les vagues de l'océan. Et départ pour Atenas dans la moyenne montagne à 900 m d'altitude. Nous perdons quand même 6 à 7 °C ce qu'Hélène apprécie énormément. Nous resterons 4 jours dans la petite propriété de Theodore, un allemand très sympa de 77 ans, installé là depuis 15 ans tant nous nous y sentons bien. Au programme, piscine, lecture et ballade.

Nous quittons Theo avec regrets pour nous diriger vers le volcan POAS et ses trois catères dont un est encore actif mais pas trop (cependant sous surveillance ). Au fond de 2 de ces cratères, dont celui qui est actif, se trouvent 2 très belles lagunas. Nous effectuons une belle ballades dans une forêt de nuage, ou forêt tropicale d'altitude appelée comme ceci car pratiquement constament noyée dans les brumes et les nuages bas provoqués par la condensation des alizés humides provenant de la cote caraïbe.

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Une courte halte à San José , capitale du Costa Rica mais de loin pas la plus belle ville visitée, pour un petit service du bus, et nous voilà à nouveau installé en moyenne montagne , cette fois à Orosi dans la très belle vallée éponyme, dans le jardin de Franziska et Freddy un couple de suisse allemand installés là depuis plusieurs années. Nous y restons à nouveau 3 jours pleins, cette fois ci pour attendre le lundi qui nous permetra de remplir nos bouteilles de gaz. Le beau temps ne fût pas de la partie, mais qu'importe, le moral de mon Hélène est au fixe, réhaussé par les températures clémentes le jour et les nuits fraîches; nous avons du ressortir une couverture. Et demain départ pour la côte Caraïbes, ses chaleurs fortes, ses plages, le reggae et une population semble t-il complètement différente. Un jeune insolent nous a demandé ce qu nous allions faire là-bas,étant entendu que c'est une région pour les jeunes qui veulent faire la fête, non mais......



27 novembre 2015

Palenque

Nous y arrivons après 2 jours de voyage, sous une pluie diluvienne, dans un paysage très vert, souvent noyé par ces pluies, en traversant des villages très pauvres. Nous y avons vu nos premières vaches depuis que nous sommes au Mexique. L'armée mexicaine est omniprésente et nous subissons de nombreux contrôles par des soldats toujours polis et souriants qui nous demande toujours si le Mexique nous plait.

Juste avant d'y arriver nous nous sommes tirés une belle balle dans le pied. Nous quittons la route principale et passons à coté d'un immense complexe douaniers où des soldats nous font signe de passer. A ce moment là je dis à Hélène que nous ferions bien de prendre de l'essence dans la station service située en aval du complexe. Nous faisons le plein et voulons reprendre notre route, mais devons passer cette fois dans le complexe douanier et là, patatras,les douaniers nous arrêtent, demandent l'autorisation d'importer le bus que nous leur fournissons. La personne s'étonne du fait que cette autorisation soit remplie à la main et nous demande pourquoi, ce que nous sommes bien en peine de leur répondre.Elle appelle son chef, qui appelle sa sous cheffe et les voilà à discuter, à revenir sur ce remplissage manuel, nous disent que ça va pas et qu'il faut contrôler avec la douane d'importation.Nous avons eu tout le temps de nous dire, que nous étions les derniers des c... à vouloir retourner en arrière prendre de l'essence. Bref , au bout d'une heure la sous- cheffe revient avec le sourire et nous dit que c'est OK. On ne la pas vraiment remerciée. C'est à nouveau sous une pluie battante et dans la nuit que nous arrivons enfin à Palenque.

 Mais revenons à ce qui nous intéresse, c'est à dire la cité Maya que nous visitons le lendemain après une bonne nuit dans un super camping.

Située en pleine jungle, sur un terrain vallonné ce site est superbe et magique, de par l'ambiance qui y règne. Ce jour là une brume descendait sur les bâtiments renforçant l'impression de magie des lieux. Peuplée une première fois vers 100 ans avant J-C. Elle fût abandonné dans les années 900, comme la plupart des autres sites Mayas, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Pour ma part c'est avec Tikal au Guatemala mon site maya préféré.

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8 décembre 2015

San Cristobal de Las Casas

San Cristobal, par quoi commencer? C'est tellement riche:

Par le plus simple par exemple, la situation géographique: elle est située au coeur du Chiapas au creux de la vallée de Jovel à un peu plus de 2000 m d'altitude, la température est agréable la journée mais fraiche le soir et carrément froide la nuit.

Ancienne capitale du Chiapas, elle fût fondée en 1528 pour en faire le quartier général espagnol de la région. Restée isolée jusque vers les années 1970, elle devint célèbre en 1994 lorsque les Zapatiste mené par le Subcommandete Marcos s'en emparèrent pour en faire la capitale de leur révolution avant tout agraire par la redistribution des terres des riches propriétaires terriens aux indiens des d'ethnies Tzotzil at Tzeltal de descendance mayas. Voir sur la toile pour ceux que celà intéresse un peu plus.

C'est une ville principalement maya et elle est entourée de villages indiens farouchement indépendants.Nous nous sommes rendus à San Juan Chamula dans un de ces villages et avons eu la chance de rencontrer une anthropologue francaise vivant là depuis 35 ans et qui nous a un peu éclairé sur les étranges coutumes et sur l'histore de ce village très particulier. Il faut juste imaginer que dans l'église du village il n'y a plus de messes seulement quelques baptèmes et surtout des cérémonies chamanes auxquelles nous avons eu le privilège de pouvoir assister, malheureusement sans pouvoir prendre de photos et c'est très bien comme cela. J'ajouterais que les guerres politico-religieuses entre indiens ont conduits des miliers d'habitants à être chassés de leur village pour venir habiter les bidonvilles de San Cristobal.

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San Cristobal est une chouette ville à l'ambiance cosmopolite où il fait bon flanner d'églises en musées et en terrasses de resto. Le centre historique est magnifique, remplis de beaux bâtiments rénovés, de boutiques et de bars tous plus sympa les uns que les autres. Elle possède 2 rues pietonnes où l'on doit slalommer entre les marchands ambulants descendant chaque jour des villages précités avec leur ballots de marchandise.

On aurait envie de tout acheter, malheureusement le bus est petit et nos ressources limitées.

Voilà, je vais laisser les photos parler pour moi et j'espère qu'elles sauront rendre un petit peu cette superbe ville que nous quittons après y avoir user nos semelles durant 4 jours.

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9 décembre 2015

De San Cristobal au Pacifique

Nous quittons San Cristobal et sa fraîcheur nocturne que mon Hélène apprécie tant pour redescendre sur la côte brûlante du Pacifique. Nous allons passer en quelques dizaines de km de 2100 mètres d'altitude au niveau de la mer.

En route nous allons d'abord visiter la cañon de Sumitero, une faille géologique de 70 millions d'années et par endroit de 1000 mètres de profondeur. Un barrage a été construit à son extrémité aval, ce qui fait que nous avons navigué en fait pendant 2 heures sur le lac de retenue du barrage, au début entre de hautes falaises et à la fin sur un véritable lac.

Nous y avons vu des crocodiles et une floppée d'oiseaux que je serai bien en peine de vous nommer à part les pélicans.

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 Nous y avons vu également s'accumuler les déchets de la ville en amont de ce cañon et c'est vraiment dommage.

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Qu'importe la ballade en barque était très agréable, plus spécialement quand nous nous trouvions à l'ombre des falaises de 1000 mètres de hauteur. La paysage est très beau et nous réserve de belles surprises comme ces roches en encorbellement sculptées par les eaux de ruissellement.

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Nous nous dirigeons ensuite vers la cascade El Aguacero, une nouvelle merveille de ce Chiapas multiple. Nous allons y passer la nuit avec Alain et Liliane que nous retrouvons au bivouac.

Le lendemain matin descente dans le cañon de 160 mètres de profondeur par un escalier de 724 marches que je me suis tappé 2 fois car on avait oublié un appareil photo. Très bon exercice pour ma condition physique. On a passé une superbe journée à lire et se baigner. Et le soir les 724 marches dans l'autre sens, je ne suis pas sûr que ma belle ait apprécié l'exercice, nouveau bivouac seul au monde.

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Le lendemain nous continuons notre descente vers l'océan, la température augmente vraiment et nous trouvons à dormir à Puerto Arista, un village de pêcheur entre lagune et océan chez un drôle de coco canadien, mais ceci est une autre histoire.

27 février 2015

Bienvenido Nicaragua

Nous attendions avec un peu d’appréhension ce passage de frontière entre le Costa Rica et le Nicaragua et en fait tout c'est bien passé grâce à la ”marche à suivre” de Jean-Michel un voyageur avec qui nous avions passé de Colombie au Panama. Les 3 heures habituelles ont quand même été nécessaires.

Nous avions prévu notre premier bivouac au bord du Pacifique, malheureusement notre vaillant bus a refusé l'obstacle d'une butte très raide à 5 m du sommet,heureusement d'ailleurs car de l'autre coté c'était encore plus raide et nous ne serions pas revenu !!!

Nous nous sommes rabattu dans le parc d'un hôtel voisin avec piscine et tout le tralala, c'était pas mal aussi.

Le lendemain départ pour Ometepe une île en forme de jumelle avec un volcan dans chacune des lentilles.Cette île née de la formation de ces 2 volcans est située sur le lac Nicaragua, immense étendue d'eau douce coincée entre le Pacifique et la côte Caraïbe. Après une traversée de 1 heure sans histoires sur un ferry, nous voilà donc à Ometepe, immense réserve naturelle, malheureusement bientôt saccagée par le passage au large de pétroliers et autres cargos. Ceux-ci navigueront dans le futur, mondialisation oblige, malgré l'opposition des habitants, dans le doublement du canal de Panama passant par le lac Nicaragua.

 

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Réserve naturelle de Charco Verde

C'est aux abords de cette réserve où nous passerons quelques jours que nous retrouverons Renaud cette fois accompagné de son fils Thomas. Une belle ballade de quelques heures nous fera un bon entrainement pour l'ascension du volcan Maderas quelques jours plus tard.

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 Quel effort!!!

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Oh le méchant!!

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Ojo de Agua

C'est en nous rendant dans la partie de l'île du volcan Maderas que nous découvrons ces bassins semi naturel en pleine forêt. Halte délicieuse qui va nous permettre de nous rafraîchir un peu.

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avant un bon repas sur une des plage du lac.

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Finca magdalena

Nous nous dirigeons ensuite vers la Finca Magdalena, une exploitation dédiée au café et au tourisme.

C'est depuis cette Finca que Renaud, Thomas et moi-même entreprenons l'ascension du volcan Maderas dont le sommet culmine à env.1300 m. Une ascension dans une magnifique forêt de nuage, sur une sente qui l'est nettement moins. Après avoir atteint la crête il nous reste encore la descente dans la Laguna qui occupe le centre du cratère. Une descente que je qualifierai de rockabily, mais au bout de laquelle nous découvrons un boa constrictor dont on se demande bien ce qu'il fait là. C'est complètement raide dans les 2 sens du terme que nous revenons à la Finca 8 heures plus tard. Deux jours après j'avais encore des courbatures.

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Pendant ce temps là, mon Hélène favorite visitait l'exploitation et découvrait des pétroglyphes (gravures sur pierre) datant de plus de 1000 ans.

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27 février 2015

Laguna de Apoyo et Granada

Nous quittons ensuite Ometepe pour nous diriger vers la Laguna de Apoyo située dans un cratère de volcan complètement érodé par le temps. Les crêtes sont à 300 m d'altitude et la Laguna à 100 mètres. C'est un magnifique lac empli au fil des siècles par les eaux de pluie, chauffé par le soleil et semble-t-il par quelques émanations souterraines. Le lieu est magique, est déclaré comme réserve naturelle et seuls quelques hôtels se sont implantés en terrasse sur ces rives. C'est dans l'un de ceux-cil, destiné aux backpakers et aux camping car que nous prenons nos quartiers pour quelques jours. Au programme, lecture, natations, apéros, glandage, etc....

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Panorama 2

Nous avons quand même pris une journée pour aller visiter Granada, située à 15 km, au bord du lac Nicaragua. C'est une ville coloniale au centre splendide, avec un marché authentique, que nous avons parcourue sous un soleil de plomb. Un très bon repas dans un super resto nous a fait oublié la fatigue.

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Nous allons quitter ce paradis pour nous diriger vers Léon et plus tard la frontière avec le Honduras.



20 mars 2015

ANTIGUA

Antigua, perle coloniale nichée dans un écrin formé par 3 volcans culminants à plus de 3700 m ne nous a pas déçu. C'est vraiment une ville magnifique sans aucun bâtiment moderne. De plus de par sa situation géographique, elle n'a pratiquement pas de banlieue. Cela signifie pas de bidonville sale et plein de détritus qui enlaidissent tellement de si belle autres villes coloniales. Cette ancienne capitale du Guatemala fut remplacée par Guatemala City suite a un énorme tremblement de terre en 1773. Restaurées depuis le début du 19 siècle elle fut à nouveau partiellement détruite par un nouveau tremblement de terre en 1976 qui fit des milliers de morts.Classée au patrimoine mondial par l'Unesco elle fut à nouveau restaurée pour en faire ce qu'elle est aujourd'hui. Les restes visibles de ces tremblements de terre sont principalement des églises.

Cathégrale façade avant

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Cathédrale façade arrière

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C'est un plaisir sans cesse renouvelé que de se promener dans ses vieilles rues pavées, d'explorer les patios contenant qui des boutiques, qui des musées ou des restaurants. Prévoyant d'y passer 2 à 3 jours nous y sommes finalement resté 8 journées remplie par des cours d'espagnol le matin, un bon repas à midi dans un de des innombrables restaurants et la découverte de la ville l'après midi. De plus énormément de femmes indigènes, descendantes des mayas sont encore habillées en vêtements traditionnels réalisés avec des tissus brodés multicolores magnifiques.

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La raison principale  qui nous a fait prolonger notre séjour est le fait que nous voulions à tout prix assister à une des 5 processions ayant lieu les 5 dimanches de carême à chaque fois depuis une église différente. Ce n'est pas tellement les processions que nous voulions voir mais surtout la décoration des rues parcourues. Il faut imaginer que sur un parcours de 1 à 2 km représentant le chemin de croix de Jésus, les habitants ou les communautés réalisent des tableaux de plusieurs mètres de longueur sur pratiquement toute la largeur de la rue. Ces tableaux extrêmement variés sont réalisés avec toutes sortes de matériaux, les principaux étant de la sciure colorée, des fleurs, voire des légumes. Ces tableaux commencés aux petites heures du matin, prennent environ 5 à 6 heures à être réalisés, et sont détruits par la procession en 2 minutes.

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On pourrait voir une espèce de parrabole du passédans la rélisation de ces fresques par les indigènes en majorité indiens et la destruction rapide par les conquistadors catholiques.

 

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Avant - 5 à 6 heures de rálisation

 

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Après - 2 minutes de passage de la procession

29 mars 2015

Lago Peten et Flores

Sur la route de Tikal, nous nous arrêtons, bien fatigués après plus de 330 km à Santa Elena au bord du lac Peten. Il fait hyper chaud, encore plus de 33°C à 7 heures du soir et pas un souffle de vent. Nous décidons de prendre une chambre dans cet hotel de luxe ou normalement nous aurions du dormir dans le bus, sur le parking. Eh ben, pas de regrets, chambre fraiche, douche, petit déj sur la terrasse au bord du lac, de temps en temps cela fait vraiment du bien. Le lendemain ballade en bateau sur le lac, visite de Flores une îles-ville, ou le contraire, reliée à santa Elena par un pont et selon nos bonnes habitudes, poisson grillé pour déjeuner accompagné d'une bière bien fraiche sur une terrasse.

Le luxe des fois.....c'est pas mal, même si cela fait un gros trou dans le budget.

 

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Et l'après midi départ pour TIKAL où nous dormons dans le camping du site.

2 novembre 2015

Izamal le retour

Lundi 16 octobre, pour la première fois je dois gratter le pare-brise pour aller acheter le pain et je me dis qu'il est vraiment temps de repartir, même si je vais rater une troisième saison de ski et de peaux de phoque de suite. Qu' importe, la suite de nos aventures américaines nous attend; notre bus également du moins je l'espère. Quand aux montagnes elles seront toujours là à notre retour

Les 2 semaines qui suivent vont passer à la vitesse de l'éclair, à faire les derniers tennis et soirées cartes, dire au revoir à la famille et aux potes et faire les derniers préparatifs.
Ces 6 mois à la maison non prévu au départ se sont avérés riches et nécessaires:
- Il a fallu opérer l'épaule d'Hélène qui la faisait souffrir, opération effectuées au dernier moment d'ailleurs
- soigner mes chagnottes
- revoir nos enfants et petits enfants ( Le grand est maintenant un ado boutonneux et le plus petit parle correctement, mais je ne suis pas sur qu'il nous ait reconnu, alors on a ratrappé le temps perdu, les 2 autres sont fidèles à eux mêmes, 2 aventuriers.)

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Mael

- participer aux fêtes de famille, on avait un peu oublié
- voir les potes et soigner les amitiés
- revoir des amis oubliés
- réapprendra à jouer au tennis( 18 mois sans raquettes, ça laisse des traces, surtout à mon age)

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- organiser la suite du voyage, principalement pour le bus
- on a eu égalent énormément de plaisir à visiter et à recevoir les amis rencontrés en voyage

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Et voilà, de retour à Izamal ou nous avons retrouvé notre bus, presqu'en pleine forme. La batterie était vide of course, donc pas moyen d'utiliser la clef électronique et pas possible de rentrer la clef mécanique dans la seule serrure (bouchée mais comment et pourquoi???). m.....alors on fait quoi. Une ultime tentative avec la clef électronique sur la porte du hayon arrière, et .... miracle ça s'ouvre, après c´était de la routine.
Voilà après 3 jours dormir à l'hôtel et à préparer le bus et , nous y avons passé notre première nuit et demain départ pour Merida pour tout d'abord remettre un filtre à particules pour avoir de nouveau un bus plein d'énergie.

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12 janvier 2016

2 Perles du Michoacan et un jardin tropical

Après avoir passé le 31 décembre avec 2 familles mexicaines qui ont gentiment invité les 2 esseulés que nous étions dans le jardin d'un hôtel ou nous bivouaquions, nous nous sommes dirigés tout d'abord plein nord pour aller se baigner dans les eaux thermales de Los Azufres et ensuite cap à l'ouest pour visiter le Michoacan, région occidentale du plateau central.

Le paysage reste à peu près le même que celui qui nous a mené à Valle Bravo, nous passons d'une vallée à l'autre, en variant les altitudes entre 1800 et 3000 mètres. Paysages assez secs en basse altitude (en-dessous de 2000m) et devenant très vert dès que la route monte. C'est un Mexique que nous n'imaginions pas et c'est juste superbe.

La première des perles est la ville de Patzcuaro, une ville “indienne” poumon commercial pour les artisants des villages environnants qui viennent y vendre leur production. Il y a dans cette ville à l'architecture uniforme avec ses maisons en adobes blanches et rouges une ambiance particulière seulement gachée par le flot incessant des véhicules en tous genres et c'est dommage.

Elle fût entre les XIV et XV siècle la capitale des Purépechas qui s'allièrent avec les conquistadors pour lutter contre les aztèques. Pas de chance, les espagnols étaient dirigés par un capitaine d'une cruauté telle que le gouvernement colonial le rappela en Espagne. Il fut remplacé par Vasco de Quiroga qui fonda des coopératives villageoises inspirées des idéaux humaniste. Sa popularité fût telle qu'il est toujours révéré. 

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Depuis notre base de Patzcuaro, où nous avons un peu glandé il faut bien l'avouer, nous nous dirigeons toujours plus à l'ouest, visiter le jardin subtropical situé en plein centre de Uruapan. C'est surprenant de voir ce jardin à cette altitude de 1600 m. On se croirait en pleine jungle. Il existe grâce au rio Cupatizo qui naît sous terre et jaillit à la surface arrosant ce jardin dans lequel l'eau est omniprésente; en se balladant on voit partout des sources jaillir qui, canalisées se jettent dans le rio.

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Après cet intermède tropical nous allons retrouver de l'altitude et de la fraicheur en nous dirigeant cette fois plein est pour Morelia, deuxième des perles, capitale de la région du Michoacan et très belle réussite architecturale; à tel point que son centre colonial a été classé par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.  Pas de camping ni de parking de resto ou d'hôtels à proximité, nous nous sommes résolus à prendre une chambre d'hôtel en plein centre historique ce que nous ne regretterons pas une minute. D'une part nous avons tous les deux un peu la crève et d'autre part nous avons choisi un hôtel charmant dans une vieille demeure. Merci Tripadvisor.

Fondée en 1541 ce fût l'une des première ville de la nouvelle Espagne appelée d'abord Valladolid. Elle fût renommée Morelia à l'indépendance du Mexique en hommage à José Maria Morelos y Pavon héros de cette indépendance. La ville ne nous a pas déçue, nous nous sommes régalés en nous promenant dans ce centre historique à l'architecture baroque complètement différente de celle de Patzcuaro, réalisé en belle pierre de taille de couleur saumon. La cathédrale en particulier est une merveille. Petits et grands restos(folie d'un soir), visite de musées et d'églises et flanneries le nez au vent ont occupés les 2 jours que nous y avons passé.

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Cathédrale et ses 2 tours de 70m

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 L'aqueduc de 3.8 km

 

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 Ballade en ville

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Une expo d'art contemporain du Michoacan dans le magnifique Palacio Clavijero, siège de l'ancienne école Jésuite avant leur expulsion du nouveau continent

12 novembre 2015

Pas de baraka à Merida....

Pas de baraka à Merida....

Après 4 jours tranquilles passés dans l'oasis de paix de Sonia et Harald dans leur Hacienda Santo Domingo occupés à préparer le bus et à glander au bord de la piscine, nous nous dirigeons le cœur léger à Merida pour d'une part refaire une santé au bus au niveau du moteur et d'autre part bien sûr, visiter cette belle ville coloniale fondée par Francisco le Jeune en 1542 sur la ville maya de T'hó en démantelant les constructions mayas pour ériger la cathédrale et d'autres monuments importants. Les conquistadors après avoir converti au christianisme leur allié maya, se sont conduits comme d'habitude dans le nouveau monde.

Merida est maintenant le cœur économique et culturel du Yucatan et c'est une belle ville agréable à visiter à pieds.

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Nous laissons le bus au garage pour 4 jours et prenons une chambre dans un hôtel agréable , ancien couvent, situé au coeur du centre historique. Pour le moment tout baigne, nous sommes super bien, mais patatras le deuxième jour Hélène se casse la figure dans un escalier mouillé, se cogne comme de juste son épaule opérée et se tord méchamment la cheville. Plus de visite, mais de courtes escapades dans les restos du coin où l'on s'est d'ailleurs régalés. On te rassure tout de suite Laure, à l'heure ou j'écris ces lignes ta maman va nettement mieux et n'a pratiquement plus de séquelles.

On perd ensuite du temps avec un assureur bidon, qui nous promet tous les jours un contrat pour le bus pour finir par nous dire que, désolé, c'est pas possible. Con.....va.

Le meilleur est encore à venir, samedi matin départ pour le garage récupérer un bus tout neuf avec un nouveau filtre à particules, un nouveau catalyseur et enfin plus d'alarmes sur le tableau de bord. Que nenni mes amis, si la première partie de ma phrase est correcte, l'alarme FAP est toujours présente et le mec du garage nous explique qu'il ne comprends pas, que le système électronique n'indique aucune erreur, mais que bon l'alarme est toujours présente. Par contre le bus a récupéré sa puissance. Il nous promet d'élucider ce cas avec VW Mexico et nous dit de revenir dans quelques jours. C'est avec les boules que nous le quittons pour se diriger vers Uxmal, un des sites Mayas parmi les plus impressionnants du pays.

 …...Mais un max à Uxmal

 Fondée vers 600 après JC, Uxmal fut abandonnée par ses habitants vers l'an 900 sans que l'on sache vraiment pourquoi. Certains accusent la sécheresse, malgré les immenses réservoirs d'eau construits par les mayas.

Nous y avons passé 2 heures superbes avant que ne débarque la horde des tours opérateurs et leurs wagons de touristes. C'est un lieu magique encore emprunt de l'âme des mayas, c'est d'ailleurs certainement cette magie qui a subitement fait disparaître l'alarme FAP sur le tableau de bord de notre fidèle compagnon de voyage.

Vous dire le plaisir que cela représente de conduire un bus avec sa pleine puissance sans avoir ces petites lumières jaunes sous les yeux et s'attendant à tout moment à passer en puissance dégradée. Il faut dire que c'est la première fois que cela nous arrive depuis le Pérou au mois d'août 2014. Inutile de préciser que nous avons annulé le retour à Merida et que malgré tout nous guettons encore l'apparition de ces alarmes. Pourvu que cela dure.

Promis, on vous embête plus avec ce p.... de FAP et en route une dernière fois pour Izamal ou je conclus en 30 minutes une assurance sur la toile. Ensuite départ pour Chichén Itzá une autre merveille laissée par les mayas et les Toltèques.

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25 décembre 2015

Teotihuacan

Et nous voilà enfin à ce fameux Teotihuacan dont on entend parler depuis des semaines. C'est un site aztèque majeur situé à une bonne soixantaine de km de Mexico City et c'est tant mieux. Car quand on voit la brume grisatre au loin sur Mexico, on se dit que le site ne serait pas dans cet état s'il était situé plus près. C'est le plus grand site archéologique de toute la Méso Amérique (en gros une grande partie du Mexique et presque toute l'Amérique centrale). Son urbanisme parfait dominé par les pyramides du Soleil et de la Lune, organisé autour de son allée centale, la calzada de los Muertos, témoigne de la sophistication des aztèque. Conçues au premier siècle après J-C, elle fût édifiée jusqu'en 600 et fût incendiée, pillée par les civilisations rivales et abandonnée au VIIIe siècle. Elle compta jusquà 125'000 habitants. Ce qu'il en reste donne une idée de ce qu'elle a pû être. Le site est grandiose et montre bien comment la cité était organisée. Comme pour le Monte Alban on ne ressant pas les mêmes émotions que lors de la visite des cités situées en pleine jungle.La suite en photos.

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En plein effort lors de l'ascension de la pyramide du soleil

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Seul au monde,en pleine reflexion, au sommet de la pyramide du soleil

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Le protecteur et ses admiratrices

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La calzada de los Muertos

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La pyramide de la lunel

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La pyramide du soleil

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Et pour terminer cette belle journée un petit réveillon avec Liliane et Alain, que nous aurions bien voulu au coin du feu, car à 2200 mètres d'altitude il ne fait pas bien chaud quand le soleil se couche, même sous les tropiques.

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30 décembre 2015

MEXICO

Après le calme de Teotihuacan, la folie de Mexico. Nous nous y sommes rendu en car et en metro car se risquer dans cette circulation et ses noeuds autoroutiers est nettement au dessus de nos modestes capacités d'européens. D'autre part y trouver un hotel avec un parking acceptant la hauteur de notre véhicule tient de la gageure.

Mexico, c'est comment dire, tout d'abord 20 millions d'habitants pour le grand Mexico lequel est tellement pollué qu'ils ont introduit des limitations de circulation par numéros de plaques. Nous nous attendions au pire et comme disent nos amis vaudois nous avons été déçu en bien. Grand ciel bleu clair pendant 3 jours. Par contre tout le reste est au delà de nos attentes, en résumé Mexico c'est:

  • des banlieues sans fins grimpants les montagnes alentours

  • une patinoire et une piste de ski sur la grande place !!

  • une circulation dantesque sur certaines artères du centre ville à 4 ou 5 pistes dans chaque sens

  • des odeurs pas toujours agréables

  • des musées fabuleux

  • des sculptures décorants la ville

  • des quartiers modernes et historiques parfois mélangés

  • des monuments magnifiques

  • une énergie folle

  • des rues fermées à la circulation le dimanche permettant à une noria de cyclistes de pratiquer leur sport sans dangers

  • des magasins ouverts tous les jours du matin à tard le soir

  • plus bien sur tout le reste que nous n'avons pas eu le temps de visiter

Voilà et comme d'hab je vous livre le reste en photos et pour une fois pas de blabla sur l'histoire de la cité.

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Le palais des beaux arts

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Sculptures de rues

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Monument de la révolution

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Les extraordinaires fresques murales de Diego Rivera racontant l'histoire du Mexique

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Le monument de l'indépendance ressemblant curieusement à celui de la Bastille à Paris

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Des véhicules curieux

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Les grandes artères rendues aux cyclistes

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La poste centrale de style italien

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La cathédrale sur le Zocalo

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Encombrement sur la piste de patinage

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Le Zocalo, place de l'indépendance

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Le palacio National

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Une ballade sur les canaux encombrés de Xochimilco

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Des banlieues qui grimpent

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Des marchés pitoresques

 

 

 

4 janvier 2016

Valle Bravo et la saga des papillons Monarques

Après la folie de Mexico, retour à la nature pour aller 80 km à l'ouest observer les sites d'hivernage des papillons monarques dans l'état du Michoacán.

Ces papillons viennent pour la plus grande part des grands lacs à la frontière US/Canada en effectuant un voyage de..... 4500 km. Ils migrent à la fin de l'été pour arriver sur les différents sites au mois de novembre après un voyage de trois mois. Ils repartiront au mois de mars. Pendant les voyages et l'hivernage au Mexique ils se reproduisent sur plusieurs générations, si bien que c'est la neuvième qui se retrouvera au point de départ.

Notre déplacement s'effectue sur le plateau central mexicain à une altitude moyenne de 2000 m, ce qui ne nous empêche pas de passer par des cols culminant à 3000 m. Le paysage est très varié et dépend bien entendu de l'altitude. Assez sec en dessous des 2000 m il devient très vert entre 2000 et 2500 m, altitudes de paturages, de cultures et de forêts de feuillus. Au dessus commence le règne des conifères. On se croirait dans les alpes européennes, mais 1000 m plus haut.. Le paysage est tourmenté et superbe, collines et vallées s'entremêlent dans tous les sens.

Nous avons porté notre choix sur le site situé près de Valle Bravo, un peu moins important et encore un peu méconnu. Les autres sites étant envahis par les touristes surtout à cette période de vacances mexicaines, choix que nous ne regretterons pas.

Valle Bravo est une superbe petite ville de villégiature pour les chicos de Mexico malheureusement envahie de voitures à cette période de l'année. Elle est située à 1800 m d'altitude au bord du lac artificiel Avandaro. Elle rappelle un peu les lacs du nord de l'Italie. Il faudrait pour l'apprécier pleinement venir la visiter hors vacances mexicaines.

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La visite du site d'hivernage des papillons se mérite, il faut d'abord monter en voiture à 2700 m à l'entrée de la réserve, puis monter encore de 500 m, soit à cheval, soit à pieds pour arriver sur le le site.Il semble que ces papillons aiment l'altitude. Plus l'on monte, plus les papillons apparaissent, timidement au début, puis de plus en plus nombreux à partir de 3000. Au-dessus c'est du cinémascope, des papillons par miliers, certains dormants encore en grappes sur les conifères, d'autres volants dans tous les sens et une grosse part se dorant au soleil, sur le sol ou sur des branches. C'est juste superbe; on passera une bonne heure à les observer et à les photographier dans tous les sens avant de redescendre et de laisser notre place aux personnes s'étant levées plus tardivement. 

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 La dure montée, enfin pas pour tout le monde

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Oh les coquins

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Les branches ploient sous leurs poids

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Sur les routes de nos rêves
  • Notre voyage de Montevidéo à Halifax en passant par Ushuaia, la remontée des 2 amériques jusqu'en Alaska et la traversée du Canada, en Bus VW T5 + les 2 traversées de l'Atlantique. On repart vers l'Australie mais sans notre bus.
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