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Sur les routes de nos rêves
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15 janvier 2016

San Miguel de Allende

Après un court voyage de 200 km entièrement sur voies rapides ( et payantes) nous sommes arrivés à San Miguel de Allende dimanche passé. Les paysages traversés sont complètement différents de ceux des jours précédents, nous restons pratiquement à une altitude proche de 2000 m et ce ne sont que lacs et cultures, à part les 40 premiers km beaucoup plus secs.

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San Miguel est une magnifique petite ville coloniale, (une de plus direz vous) assez particulière dans le sens qu'une grande quantité d'expatriés pour la plupart US vivent ici avec tout ce que cela signifie. Super marchés très bien achalandés, boutiques chicos et très bon restaurants. Elle bénéficie d'un climat agréable, d'une lumière splendide et d'une foultitude d'événements artistiques. C'est un vrai plaisir de se promener dans ses rues pavées, au milieu des bâtiments colorés. Elle doit son nom complet au fait qu'elle est le lieu de naissance de Ignacio Allende, chef révolutionnaire mexicains exécutés par les espagnols.

Nous sommes installés dans un camping/tennis, (ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire), depuis maintenant cinq jours et y resterons en principe jusqu'à mardi prochain, devant attendre une nouvelle serrure du bus envoyée par mon fils.

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Super resto, tenu par une zurichoise et un mexicain

 

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28 janvier 2016

San Miguel bis

La serrure est bien arrivée mais nous restons quelques jours de plus à San Miguel, pour....... en fait on a pas vraiment envie de partir car on y est très bien. On en profite pour soigner la crève d'Hélène qui s'est réveillée, je joue au tennis ,on rigole avec Connie et Marc que nous avons retrouvé ici après s'être connus à Teotihuacan, on va au spectacle et de plus c'est croissants chaque matin.... alors. En bonus quelques photos de plus de cette belle ville.

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19 novembre 2015

De Chichén Itza à Tulum sur la Costa Maya

On appelle Costa Maya, toute la côte sur la partie est du Yucatan entre Cancun et Le Belize.

Plages de rêve, malheureusement presque toutes accaparées par les hôtels et les résidences privées. Le front de mer à Cancun n'est qu'une suite d'hôtels sur 15 km permettant de temps en temps de voir la mer, inutile de vous dire qu'on ne s'est même pas arrêté. On trouve encore quelques spots à moitié sauvages tel celui où nous sommes restés 6 jours avec nos amis Alain et Liliane et où nous avons décidé de démonter et de réparer notre chauffage en panne depuis des mois, opération nécessaire pour les semaines à venir que nous allons passer en montagne. Après ces 6 jours départ pour le sud de cette côte. Le coin où nous nous arrêtons est idylique, la mer un peu moins qui rejette toute les saloperies que les hommes y laissent. Et comme il n'y a pas d´hôtel de luxe,... ben la plage n'est pas nettoyée.

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Revenons à nos moutons ou plutôt à Chichén Itza, le site Maya le plus célèbre et le mieux restauré du pays. Erigé aux alentours des années 300 à 400 après J-C, il fût abandonné pour des raisons inconnues vers les années 900, repeuplé vers l'an 1000 par les Mayas et les Toltèques et réabandonné au 14ème siècle sans que l'on sache pourquoi. C'est un site magnifique dominé par une grande pyramide et une place de pelote ou les Mayas jouaient à un drôle de jeu, les vainqueurs étant sacrifiés.Comme partout sur ces sites Mayas la fête est un peu gâchée par les hordes de touristes et les marchands du temple omniprésents où tout ce qui est à vendre est “quasi gratis”

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Après Chichen Itza nous nous dirigeons plein est vers la côte où nous avons rendez vous avec nos potes précités. C'est en leur compagnie que nous allons visiter Tulum et nous baigner dans des cenotes.

Ces cénotes sont en fait des trous d'eau dans la nappe phréatique, mis à ciel ouvert par l'effondrement de voûtes et par l´érosion du terrain situé en dessous. C'est une eau cristalline délicieusement fraiche, ce qui est bien agréable par la chaleur étouffante régnant dans le Yucatan

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Tulum doit sa renommée plus par sa situation privilégiée sur la côte que par son intérêt archéologique.La côte est découpée, bordée de palmiers et baigne dans des eaux turquoise, c'est juste superbe. Après la visite nous nous sommes payés un super repas dans un resto italien posé sur la plage. Un pur moment de bonheur. C'est pas parce que l'on voyage en CC qu'on peut pas se faire plaisir de temps en temps.

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Et pour finir, devinez ce que fait ma douce.....

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..elle regarde la victoire de Federer contre Nishikori

28 février 2016

La belle surprise

Nous en voulions pas quitter la Baja California sans faire un tour en montagne.Nous avons choisi le Parque National San Pedro Martir situé à env. 300 km de la frontière US en plein milieu de la Baja. J'ai du mal regarder la carte ou lire le guide en vitesse, mais je croyais monter à 1300 m et nous nous sommes retrouvés à l'observatoire à 2830. Nous sommes finalement redescendu pour bivouaquer à 2500m. Le paysage est magnifique, complètement alpin avec des connifères qui montent dans un ciel bleu immaculé. La belle surprise c'est qu'à cette altitude il y a encore pas mal de neige et que les nuits sont glaciales. Nous avons repris la couette et mis 2 couvertures en plus. Pas regardé la température, mais nettement négative.Voir photo plus bas. Néanmoins un beau bivouac. Rien ne laisse présager cette surprise lors de la montée effectuée sur une belle route qui se déroule superbement au milieu des cactus de toutes sortes. C'est à partir de 1800 m que tout change et que l'on pourrait alors se croire dans les alpes.

Bivouac dans la neige

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 Quand je disais glaciale

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 Depuis l'observatoire la vue s'étend à la mer de Cortes d'un coté et au Pacifique de l'autre

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 Le pic del Diablo, plus haut sommet de la Baja à 3095 mètres

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 Belle ballade dans la forêt.....

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 ........qui donne soif

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 Lors de la montée, un des nombreux paysages traversés

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 Oh les beaux cactus

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29 janvier 2016

Charly's et Valentin

Lors de notre retour au Mexique nous avions rencontré un allemand qui nous avait dit : il faut absolument que vous alliez chez Charly, un suisse qui tient un resto superbe entre Guanajuato et Guadalajara. Ce genre de conseil ne tombe jamais dans l'oreille d'un sourd; tout de suite nous imaginons roesti et émincé de veau a la zurichoise.( pour les non suisses, émincé veau dans une sauce à la crème et au champignons).

Nous sommes accueillis à bras ouvers par Charly qui nous installe dans le parc de son resto et sommes conviés pour le repas du soir à la “stammtisch” ( toujours pour les non suisses, la table des habitués....mais un peu plus que ca).

Nous y rencontrons Valentin, un entrepreneur suisse installé ici depuis plus de trente ans qui diriges un moulin industriel à blé et d'autres suisses allemands en vacances dans le coin. Nous passons une excellente soirée devant un superbe repas, arrosé de vins argentins et de Tequila.

Le lendemain sur les conseil de Valentin, nous nous rendons à la ville proche chez une de ses relations pour changer nos pneus à des prix imbattables.En revenant, nous visitons son moulin complètement automatisé qui traite 18'000 tonnes de blé par année, visite impressionante qu'a beaucoup appriécé l'ex-ingénieur que j'étais dans une autre vie. J'ajouterai que la région que nous traversons, toujours sur l'Altiplano est le grenier à blé du Mexique.

Et le soir rebelote à la “stammtish”, suivi de la victoire de Federer contre Berdych devant la TV. Il était temps que nous quittions le Charly's car mon taux d'alcool avait tendance à atteindre des sommets.

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30 janvier 2016

Vamos à Guadalajara

Une fois mon taux d'alcool redescendu à une valeur normale nous prenons la route pour Guadalajara pour une visite de plus dans les ateliers de VW. Cela ne va être que la huitième agence que nous visitons depuis notre départ il y a 2 ans.

Nous passons par la Laguna de Chapala pour soigner l'angine d'Hélène qui s'est à nouveau réveillée. Une visite au dispensaire municipal qui nous coûte 40 pesos(env. 2.50 CHF) et nous voilà tous les deux nantis d'antibiotiques de façon à ne pas se repasser sans arrêt nos microbes. L'auto médication cela va bien un moment, n'est ce pas Hélène.

Ensuite départ pour Guadalajara prendre rendez-vous chez VW et pour notre bivouac à Villa Corona au bord de la Laguna Atotonilco. Une petite erreur d'aiguillage nous fait faire 50 km de trop et de belles photos d'une laguna transformée en salar. Retour le lendemain chez notre garagiste préféré et pour une visite rapide de Guadalajara. Deuxième ville du Mexique, nous n'y passerons que 5 heures, le temps de flâner, de visiter l'institut Cultural de Cabañas et les fresques murales deJosé Clemente Orozco traduisant les combats symboliques pour la liberté et de visiter bien entendu la cathédrale magnifique de puissance et se faire une petite bouffe. Il est alors temps de récupérer notre carrosse favori. Il est évident que cette ville mériterait plus ques les quelques heures que nous y avons passées, mais d'une part le temps passe vite et d'autre part les 60 km(dont 25 en urbain qui nous séparent de notre bivouac nous freine pas mal.

A l'heure ou j'écris ces lignes nous sommes de retour à Villa Corona pour notre dernière nuit en Altitude. Demain matin, départ pour la côte Pacifique et ses chaleurs. Ma belle se réjouit déjà.

Sur la route

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La Cathédrale

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Le théâtre

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L'Institut Culturel de Cabañas

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17 mars 2016

San Diego

Après la déception de la frontière nous filons sur San Diego prendre rendez vous chez VW pour la révision de notre carrosse. On va y passer pour finir 5 jours car votre serviteur a lui aussi besoin d'un petit service. On aura le temps de découvrir une très belle ville, située dans un emplacement de rêve. Bien sûr ici, pas de centre colonial ni de rues pavées, mais nous découvrons une ville à taille humaine malgré ses plus de 1 millions d'habitants.

Si les paysages traversés sont pour l'instant assez semblables à ceux du Nord du Mexique, pour le reste c'est un changement de paradigme total. Les rues sont propres, voir très propres, les abords sont goudronnés, pas de poussiére et surtout pas de sacs plastiques qui polluent le Mexique dès que l'on sort de la montagne et des campagnes. Pas de cabanes de bric et de broc et aussi.... des directives pour tout. La loi et l'ordre semblent régner en maître. Il faut dire que les amendes pour laisser des déchets sur la chaussée se montent à 1000 dollars, alors forcément …...cela fait des bons citoyens.

Sur la presque île de Coronado

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San Diego depuis Coronado

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Sur le Ferry nous ramenant "Downtown"

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Le porte-avions Midway transformé en musée

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En centre ville

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Melting pot

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Le stade de base ball

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5 février 2016

Une belle rencontre

C'est à Punta Perula, que nous nous arrêtons pour quelques jours. Cela fait vraiment du bien de retrouver la chaleur d'autant plus que les nuits sont fraiches. C'est un petit village sans réel intérêt comme il y en a des centaines au bord de toutes les mers du globe. Nous trouvons notre bonheur dans un camping pas très grand à l'ambiance bon enfant. Tous les autres campeurs sont canadiens, en grande majorité francais.

C'est lors d'une soirée sur la terrasse surplombant la plage que nous rencontrons un couple atypique. Tous les 2 agés d'environ septante cinq ans, il campent sur la plage dans une toute petite tente sans aucun comfort. Nous leur offrons l'apéro, discutons de nos projets respectifs et ils nous parlent un peu d'eux même.

Lui est né de père francais et de mère genevoise, mais est argentin étant né à Bariloche où son père était en déplacement; il a connu sa femme dans un kiboutz israélien lors d'un autre déplacemet de son père. Il est tapissier à l 'ancienne et réalise ses tapisseries sur la base des peintures de sa femme artiste peintre. Ils vivent moitié au Mexique dans la montagne et moitié à Berkeley en Californie où ils possèdent leur entreprise de tapisserie. De temps en temps ils descendent de leur village de montagne pour venir à la mer. Ces gens sont adorables, curieux et ont gardés une jeunesse d'esprit remarquable.

J'espère que j'ai pas raconté trop de bêtise Jean-Pierre!!

Que dire de plus, sinon que nous avons passé un moment délicieux en leur compagnie et que nous les avons quitté sur la promesse de venir les voir lors de notre passage en Californie.

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Miracle de la technique des nouveaux appareils digitaux, 2 photos prisent du même endroit au même moment, dans la direction opposée

 

4 avril 2016

Las Vegas et le Parc National Lake Mead

Le matin de notre départ pour les grands parcs du sud, nous décidons finalement de rallier directement Las Vegas pour prendre l'avion et rentrer quelques semaines à la maison. Ceci nous semble la meilleure solution compte tenu de notre problème de visa et des incertitudes liées à mes problèmes de santé. Il sera nettement plus facile de réaliser les examens nécessaires sur France.

Cette route qui nous emmène à Las Vegas emprunte la célèbre Route 66, mais nous ne verrons pas le Bagdad Café qui doit se trouver plus près de Los Angeles.

Nous passerons 2 nuit à Las Vegas pour organiser le retour et trouver un endroit où mettre le bus et 2 autres au Parc National Lake Mead situé 20 km au nord/est de la ville. Ce lac créé dans les années 1930 par un barrage sur le Colorado est responsable de l'alimentation en eau de 20 millions de personnes et est en train de s’assécher. De nouvelles îles apparaissent et la ville de Saint Thomas noyée lors de la construction du barrage est en train de réapparaître, le lac ayant baissée de 37 m depuis l'an 2000. Au rythme actuel il faudra arrêter les turbines du barrage Hoover qui alimentent Las Vegas en électricité dans quelques années.

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 Des trains géants tirés par 4 locomotive traversent le désert sans arrêt

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 Un bagdad café abandonnée

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on voit bien la baisse du niveau

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Quand on arrive à Vegas depuis le lac Mead, c'est un choc. On sort du désert, de ses couleurs minérales et des eaux bleutées du lac pour se trouver dans une ville de folie avec en toile de fond les montagnes enneigées du Nord Nevada. Tout ce qui est à dire sur cette ville l'a déjà été et par d'autres bien mieux que je ne pourrais le faire. Mais c'est toujours un plaisir de descendre le Strip (Las Vegas Blvd) à la nuit tombée et de passer devant ces casinos géants tous plus fou l'un que l'autre. J'étais déjà venu ici il y a 24 ans et ce qui m'a le plus surpris est l'extension de cette ville de folie. A l'époque le casino Sands (la pyramide avec le sphinx devant) était pratiquement dans le désert, aujourd'hui c'est presque en centre ville, idem pour l'aéroport. Allez vous étonnez après cela que le niveau du lac Mead baisse drastiquement.

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14 février 2016

Les Barrancas del Cobre et El Chepe

Les Barrancas del Cobre sont un ensemble de 7 cañons plus grands que le Grand canyon du Colorado. C'est du moins ce que prétendent les mexicains.Les sommets culminent aux alentours des 2400 m et le cañon le plus profond descend jusqu'à 700 m, soit 1700 m de dénivellé. Paysages et températures de montagne au sommet et tropicaux au fond.

Le train qui mène à ces bararrancas est le dernier train de voyageurs du Mexiqe. Il nous emmènera de 0 à 2400 mètres en plus de 9h30. Depart à 6 heures du mat, pour plus de 4 heures dans la plaine du Sinaloa. Ces 4 heures ne sont pas et de loin les plus intéréssantes. On aurait pu se les épargner en allant en voiture jusqu'à El Fuerte, mais on est toujours plus intelligent après qu'avant. La deuxième partie est bien plus intéressante et plus belle. Le train se faufile au fond d'un cañon en prenant petit à petit de l'altitude. Nous allons traverser plus de 70 tunnels et passer sur plus de trente ponts; c'est très beau et spectaculaire, on en prends plein les mirettes. On se retouve sur un plateau à 1500 m où les épineux on remplacé la forêt tropicale sèche. Paysage alpin classique. Cette forêt tropicale sèche occupait il y a 500 ans plus de 500'000 km2 allant jusqu'au Panama. Il n'en reste ce jour que 10%, principalement dans la région traversée par le train. A partir de 1500 le train va monter par paliers jusqu'à 2400 m en traversant des vallées tortueuses et des villages indigènes ou toutes les femmes sont encore en costumes traditionnels. On atteindra Creel, station de montagne, en fin d'après midi où un hotel réfrigérants nous attends. Un petit resto et hop au lit. Le matin la température extérieure est de -3°C, oups, heureusement que nous avions prévu le coup. Nous passons la matinée dans un des cañons où nous pouvons descendre, et surtout remonter, en téléférique de construction autrichiennes et suisse. C'est absolument impressionnant et superbe. A 13 heures il faut prendre le train pour redescendre à Los Mochis prendre le Ferry pour la Baja ou nous sommes installé à l'heure où j'écris ces lignes. Cette région au coeur du Chihuahua mériterait bien plus que les quelques heures que nous y avons passées, mais le temps basse et la Baja nous attend.

Nous aussi on fait des selfies

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Le profil du parcours

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La forêt sèche tropicale

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Le train El Chepe

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En altitude

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Pueblos typiques

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La pierre ...fertile

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LA BARRANCA DEL COBRE

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The balancig stone, qui se balance sur plusieurs centimètre quand on monte dessus, en dessous 100 m de vide, vertige s'abstenir.

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En montant, au fond du cañon

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Costumes traditionnels

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Creel

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27 mai 2016

Les grands parcs du sud- 1ère partie

Ça y est, nous quittons enfin Las Vegas après avoir récupéré notre fidèle compagnon de voyage. Ce qui ne fût pas sans peine. Nous avions rendez vous dans un garage officiel VW dans lequel nous n'avons pas pu entrer, la porte étant trop basse, eh oui…Dans le deuxième où nous nous sommes rendus, ils ont purement refusé d’effectuer le travail alors que nous leur apportions les pièces de France ainsi que le protocole interne VW du travail à effectuer. La peur des responsabilités et d'un procès éventuel cela ne se commande pas. Ils ont bien voulu nous donner l'adresse d'un petit garage spécialisé dans les VW et les Audi. Situé en dehors de Vegas, dans des locaux un peu craignos ce garage ne nous inspirait pas trop confiance. Mais 15 minutes de discussions avec le patron allemand nous ont convaincu que nous étions tombé au bon endroit. Le lendemain notre bus était prêt, le bruit de trompette qui nous inquiétait depuis plusieurs mois disparu et les batteries de la cellules changées. Nous allons enfin pouvoir aller dans des bivouacs sauvages sans que notre frigo ne nous fasse des bruits bizarres toutes les nuits en s’enclenchant et déclenchant sans arrêt. Chouette, pour la première fois depuis des mois, nous avons enfin un bus sans problèmes.

Sur la route du grand canyon, nous faisons un petit détour pour retrouver la mythique route 66 et ses cohortes de motards venus de tous les pays pour "faire la 66"

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Les paysages désertiques que nous traversons changent sans arrêt en fonction de l'altitude et sont, parfois très beau parfois franchement quelconques. Ces grands espaces peuplés de temps en temps d'un semblant de villages, composés pour la plupart de préfabriqués et de grosses caravanes un peu pourries et peuplés par des amérindiens, sont bluffants et nous posent questions sur la place de cette population dans la société américaine.

Après un premier bivouac en forêt ( les campings à 46 dollars ne nous inspirent pas trop) où nous sommes seuls au monde, nous partons visiter la rive sud du Grand Canyon. Et là c'est le choc, tant ce que nous avons sous les yeux est impressionnant. On a tous déjà vu des images mais être au bord de ce précipice de 1600 mètres de profondeur en moyenne, d'une largeur de 10 km et vieux de 5 millions d'années est juste extraordinaire. Comme le dit notre pote Alain, il va falloir réviser l'emploi des superlatifs tant ce que nous avons sous les yeux est grandiose et époustouflant. Et il semblerait que la suite ne le soit pas moins.

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Après un nouveau bivouac en forêt, c'est vers Monument Valley et ses fameux monolithes immortalisés par tant de Western, en particulier « La chevauchée fantastique » de John Ford avec John Wayne que nous nous dirigeons. Cette vallée, à la frontière de l'Arizona et de l'Utah est située en territoire Navajo. C'est eux qui administrent tous les business situés sur leur territoire que ce soit hôtels, restos, stations services et autres shops. Ces populations indiennes chassées par les colons et parquées dans les territoires, de loin pas les meilleurs, prennent un peu leur revanche en lessivant de leur dollars en trop les touristes complaisants. Le camping à 42 dollars, sans électricité, sans WIFI et sans confort particulier nous est un peu resté sur l'estomac, mais bon les couchers et levers de soleil sur ces roches rouges étaient divins.

 

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Après le circuit quasi obligatoire de 27 km de piste au milieu de tous ces monolithes pour se saisir de toute la beauté du site, effectué au petit matin pour éviter la cohorte des touristes, nous voilà déjà en route pour Canyonland, un autre de ces parcs nationaux sublimes, situé en Utah mais nettement plus au nord. Et là, la beauté sauvage de ces canyons de toutes les couleurs nous laisse à nouveau sans voix. A part peut être les multiples « c'est beau de chez beau » de mon Hélène favorite qui, comme en Amérique du sud et au Mexique, me fait m'arrêter sans arrêt pour prendre des photos. Un bivouac semi sauvage, un barbecue avec une bonne bouteille, une bonne nuit dans un silence absolu et nous voilà prêt pour découvrir la beauté absolue de ces canyons du bout du monde.

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C'est depuis Moab, aux pieds de montagnes encore enneigées où nous restons un jour dans un camping organisé pour avoir un peu de WIFI, en particulier pour écrire ces lignes, que nous préparons la suite de la visite de ces grands parcs du sud ouest.

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14 février 2016

La remontée de la côte pacifique

De Punta Perula nous avions l'intention dans un premier temps de remonter jusqu'à Mazatlan pour prendre le Ferry pour la Baja California. Le premier jour nous mène à Sayulita en passant par Puerto Vallarta, station balnéaire chicos, un peu genre Cancun, mais en beaucoup plus sympa quand même car possédant une vieille ville, nous nous y arrêtons juste pour faire des courses au Walmart (on se prépare doucement au USA). Sayulita est une petite ville sympa remplie de baby boomer américains à la retraite et de surfeurs. Il y a une ambiance très cool et nous y serions bien restés quelques jours de plus, mais le camping pratiquait des prix prohibitifs, pas étonnant car rempli de ricains. De plus le temps commence à nous presser.

Nous passerons lors de ces 3 jours de paysages de jungle tropicale à ceux de cultures de toutes sortent, en particuliers maïs, blé et chili.

Tous les camping en bord de mer sont soit fréquentés par des ricains, soit par des canadiens anglais et/ou français. Tous ces gens ne se mélangent pas beaucoup entre eux et ne semblent pas vraiment s'apprécier. Nous avons même rencontré une canadienne anglaise parlant parfaitement le français car petite fille d'émigrés savoyards et qui parle des canadiens français comme “ les cochons de français”. Cela nous a choqué car nous mêmes ne parlons jamais des suisses allemands en ces termes. C' était certainement un cas extrème mais cela montre l'ambiance. C'est le jour suivant en quittant un bivouac où nous sommes seul au monde que nous décidons de changer de programme et de remonter jusqu'à LOS MOCHIS pour prendre le train jusqu'à la “ La Barranca del Cobre”. Cela implique deux bivouacs et surtout des km en plus. Nous allons de plus rouler dans le Sinaloa un état qui n'est et de loin pas reconnu comme le plus sécuritaire. Mais l'envie du petit train est plus forte que tous les “bons” conseils reçu et nous arriverons à Los Mochis sans encombre.

Tout ce qu'on n'aime pas

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Là on aime plus

 

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Et là beaucoup plus

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On dirait pas non

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Pas mal

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Quand je disais babacool

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21 février 2016

Baja California Sur

Nous allons quitter dans 2 jours le sud de la basse californie et sommes un petit peu mitigés. Bien sur, nos attentes étaient grandes, à la hauteur de ce que nous avions lu et entendu. Nous avons trouvé une ou deux plages de rêve ou nous étions pratiquement seul au monde, mais nous avons aussi trouvé des campings bondés, des plages idylliques ou les retraités américains dans les camping-cars géants s'alignent en rang d'oignions et se font bronzer le bide en restant toute la journée sur leurs chaises avec les pieds dans la mer.

Peut être sommes nous devenus difficiles avec tout ce que nous avons vu et vécu dans ce merveilleux Mexique, peux être que le temps grisounet sur la Bahia Conception, tellement vantée, ne nous a pas permis de l'apprécier à sa juste mesure. Je ne sais pas si nous sommes passés à côté de quelque chose, mais nous la quittons avec des regrets provoqués par la déception.

Je ne peux pas ne pas mentionner cette visite rapide à Cabo San Lucas qui ressemble tellement à une caricature de Cancun et Puerto Vallarta de par la marina chicos et ses hôtels en front de mer sur le “ Boulevard des touristes”. Même les distributeurs à billets ne délivrent que des dollars US !!

Une rapide excursion marine, qui sera notre seul plaisir à CSL, nous aura mené à l'arche située à la pointe de ce cabo, et à la fenêtre qui sépare la mer de Cortes de l'océan pacifique. Même le repas a été gâché par l'addition plutôt élevée.

Je ne peux pas non plus ne pas mentionner notre excursion maritime de Puerto San Carlos ou pendant 4 heures nous avons navigué après les baleines. Une rencontre avec une mère et son petit qui sont passé sous notre barcasse nous a fait vivre de belles émotions. A par cette rencontre, avec les autres baleines c'était comme avec une femme qui se fait désirer et se dérobe. Chaque fois que nous approchions d'une d'entre elles, elle plongeait pour réapparaître au loin. Mais dans ce cas là on n'a pas le droit d'être déçu, tant cela fait partie de leur façon de se comporter. Et quelle grâce chez ces mammifères de plusieurs tonnes quand elles plongent en sortant leurs queues. La journée c'est de plus très bien terminée avec un bon repas partagé avec Prudence et Peter, un couple ricain de Berkeley, progressistes et sympas.

Nous partons demain pour San Ignacio porte sud du désert de Vizcaino où nous sommes sûrs de voir des paysages superbes. Ensuite encore une tentative de voir les baleines à la limite des 2 basses californies et nous continuerons de remonter cette péninsule jusqu'à la frontière US, terminal de notre voyage dans le monde hispanique.

Lever de soleil sur la mer de Cortes

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Un kite surfer volant

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On était bien

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Là aussi c'était pas mal

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L'arche de Cabo San Lucas et la fenêtre

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On n'aime pas

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Ils sont jolis avec leurs petites casquettes vertes, my god, si on se perdait....

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Des oiseaux par miliers

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La mère et son petit qui vont nous passer dessous

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Et hop, on disparaît

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Ça pourrait être sympa, si...

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C'est pas trop dur la vie

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8 juin 2016

Death Valley

Que dire de cette fameuse Vallée de la mort sinon  qu'elle tient  en tous cas toutes ces promesses. C'est sauvage, dantesque, mortellement beau, aride, varié,colorié, accidenté (de -80m à plus de 3000), très très chaud . La seule question que l'on s'est vraiment posée: que viennent faire les hommes dans cet enfer et ce chaos.

Il faut juste imaginer que le jour de notre visite le 2 juin, et non pas en plein été il faisait déjà 26.5 °C à 1600 m d'altitude à 6h45 du matin et 37.5 °C à -75m à 7h45.Eh oui en ce jour d'anniversaire d'Hélène, je l'ai fait lever à 5 h du mat pour bénéficier de conditions supportables. On l'a pas regretté une minute.

Et pourtant, d'abord peuplée par des indiens cultivateurs parqués comme d'habitude dans une réserve ridiculement petite à l'arrivée des colons, ensuite par les mineurs, et maintenant par l'industrie touristique qui accueille de plus en plus de touriste, des gens ont vécus et vivent toujours dans cet enfer.

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 Au fond les sommets enneigés de la Sierra Nevada

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 Non, elle fait pas p...

 

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 Ils sont fous les golfeurs

8 juin 2016

Sierra Nevada

Après la canicule de la Death Valley, nous avions besoin de fraîcheur que nous avons trouvé dans la Sierra Nevada qui de prime abord ne paraît pas très éloignée de la Vallée de la mort ; sauf qu'il n'y a aucun accès sur la partie est de cette sierra qu'il faut contourner par le sud. Ce fût un vrai plaisir de voir la température chuter au fur et à mesure que l'on montait sur ces routes qui tournicotent dans tous les sens pour finir par nous mener au dessus de 2000 m, où nous avons passé trois nuits à la fraîche.

La Sierra Nevada c'est une chaîne de montagne d'environ 600 km de long sur 100 de large coincée entre le grand désert du sud et l'océan Pacifique à environ 200 km,entre les 36ème et quarantièmes parallèles.( A la hauteur du nord de Las Vegas et du sud de Salt Lake City).Plusieurs de ces sommets dépassent les 4000 mètres dont le Mont Mc Kinley qui culmine à 4418 mètres,étant le plus haut des USA hors Alaska.

C'est sur la façade ouest de cette sierra, entre 1600 et 2200 mètres que poussent les fameux séquoias ces épineux géants qui peuvent atteindre 3000 ans, avoir une hauteur de 90 m et un diamètre à la base de 11 mètres. Ces arbres sont prodigieusement beaux et impressionnants. On se sent tout minus à côté.

Malheureusement cette sierra est victime des incendies et de la sécheresse qui sévit sur la Californie depuis des années si fait que sur des pans entiers de montagne les épineux, autres que les séquoias, sont en train de mourir par millions ce qui va poser des problèmes immenses dans les années à venir.

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24 février 2016

Une église spéciale

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C'est à Santa Rosalia au milieu du village, que nous trouvons l'église Santa Barbara. Construite par Gustave Eiffel pour l'expo de Paris de 1889, elle fût ensuite démontée et transportée d'abord à Bruxelles puis en Afrique de l'Ouest. C'est à l'instigation d'un des propriétaires des mines d'El Boléo qu'elle fût ensuite redémontée et transportée en Baja California. Pas spécialement jolie, elle est intéressante commeun exemple précoce d'architecture préfabriquée.

 

10 juin 2016

Cartes USA-1ère partie

Ci-dessous notre périple dans le sud des states en passant par :

- San Diego, Agua Caliente, Indian Wells, PN Joshua Tree, PN Lake Mead, Las Vegas, rentrer à la maison 7 semaines

- La Vegas, Grand Canyon, Monument Valley, PN CanyonLand, PN Arches, PN Bryce Canyon, PN Zion, Las Vegas, PN Death Valley, PN Sequoia, Big Sur, Monterey, San Francisco

 

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24 février 2016

L'eau, la vie

Ouais je sais c'est le super cliché. Mais il faut juste imaginer que nous sommes en plein désert de Vizcaino, rien à moins de 75 km dans toute les directions, et tout d'un coup, dans une très légère dépression, une oasis avec des palmiers par millers, une lagune verte et au milieu de cette oasis de verdure, San Ignacio et sa mision jésuite fondée en 1728. De plus nous sommes arrivés en pleine fête villageoise, alors cette oasis mérite ce coup de coeur.

L'église de la mission jésuite

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les danseurs en costumes folkloriques et en plein efforts

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Mmm les bonnes huitres sur le grill

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le contraste total, à peine 1 km entre les 2 photos

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28 février 2016

Ballet de baleines

Après 3 tentatives plus ou moins heureuse d'aller voir ces mammifères géants, nous nous sommes décidés de tenter notre chance une fois de plus. Il faut dire que c'est à chaque fois environ 100 dollars US, alors parfois on hésite.

C'est à Ojo de Liebre, en plein milieu de la basse Californie, dans une lagune de l'océan pacifique que nous nous sommes rendus après avoir fini de traverser le désert de Vizcaino.

Tout se présente sous les meilleures hospices, un super bivouac en bord de mer après avoir traversé de belles salines, un petit poisson grillé, une ballade et hop au lit, on se lève à 6 heures du mat le lendemain matin pour partir à 8 heures en compagnie de 3 ricains sympas.A peine avions nous navigué pendant 10 minutes que le spectacle a commencé. Des baleines de partout et ceci pendant 1h30 de navigation, on savait plus ou regarder, cétait juste génial. Il faut dire qu'il y a plus de 2000 baleines dans cette baie pour mettre bas et passer les premiers mois au chaud après un voyage de plus de 8000 km depuis l'Alaska.Pour le bouquet final nous avons eu droit à la visite particulière d'une mère et de son petit qui sont resté contre notre bord pendant 10 minutes, on pouvait les caresser. On a même vu une mère albinos. Ma douce était aux anges. Allez trêve de bavardage, place aux photos.

 

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Elle a pas l'air aux anges ma douce

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Oui, Madame tu nous a tout mouillé

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Cet oeil qui nous regarde

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On regarde s'il y a danger pour le petiot(700 kg quand même)

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28 janvier 2016

Guanajuato

C'est avec regrets que l'on quitte San Miguel, d'autant plus que Connie nous annonce une “party” pour le samedi soir à venir. Mais bon, faut bien avancer, et de plus nous partons pour Guanajuato une merveille de plus de ces villes coloniales de l'Altiplano mexicain.

Et l'on ne sera pas décu. Cette ancienne cité minière, devenue une ville universitaire est classée au Patrimoine Mondial; construite dans un étroit canyon, elle est traversée par de nombreux tunnels, eux même construits pour la plupart dans le lit d'anciennes rivières. Il faut bien avouer que la circulation peut y être un cauchemard, car bien entendu dans les tunnels et leurs nombreuses ramifications pas de GPS. Courageux, mais pas téméraires, nous prenons un camping en dehors de la ville et nous nous y rendons à pieds, en collectivos et retour le soir en taxis.

Elle arbore de jolies places, des bâtiments aux tons pastels et de fastueuses demeures construitent par les “barons” de l'argent. Le Guanajuato possédait des mines d'argent, d'or de cuivre et d'autres métaux qui ont fait la richesse de ces barons qui vivaient dans l'opulence alors que les indiens étaient exploités d'abord comme esclaves puis comme employés sous payés.

Le théatre est splendide et les diverses basiliques et églises de toute beauté. Nous y avons très bien mangé, avons eu le plaisir de visiter la maison natale de Diego Rivera( voir l'article sur Mexico) transformé en musée. Nous terminons cette journée bien remplie par un concert de flûte et guitare d'artistes locaux.

Les parois du cañon

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Le musée de Diego Rivera

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 L'université

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L'entrée de l'un de ces fameux tunnels

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La Basilique

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Une des nombreuses églises

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Le luxueux théâtre

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Tiens,une touriste

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Les belles places

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Et bien plus encore

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5 mars 2016

Le Caprice d´Hélène

Alors que nous étions à 100 km de la frontière US,  je dis à ma belle que dans 2 jours nous serions à San Diego, elle me regarde d'un air étonné et me dis que cela n'est pas possible vu que nous n'avons pas encore passé nos 3 à 4 jours en Robinson sur une plage déserte.Je lui rétorque que ce n'est pas près d'arriver vu les températures plutôt fraîches que nous avons depuis quelques jours et la “qualité” des plages dans cette région. Elle me dit avec une innocence absolue: ben on retourne dans le sud sur la plage à Lionel qui est un ami de voyage et qui nous avait signaler une plage superbe et superbement isolée. Elle enfonce le clou en me disant qu'il fait encore trop froid dans les grands parcs américains.J'essaye de lutter en lui faisant remarquer que son caprice signifie 1000 km aller retour, et alors me répond t-elle !! Comme moi aussi j'avais un peu de regret,eh ben.... j'écris ce petit mot depuis la bahia Los Angeles où nous avons trouvé ce que nous sommes venu y chercher. Une mer bleue à turquoise,transparente, un paysage minéral, des couchers de soleil divins et de la tranquilité seulement troublée par le cri des mouettes et les plongeons des pélicans dans la mer pour attraper leur pain quotidien.

Et voilà dernier article mexicain, lundi nous serons à San Diego et l'on se rend bien compte que la partie “aventure” du voyage est maintenant derrièrre nous. Nous allons quitter le monde latino ou nous aurons passé pas loin de deux ans et l'exubérance et la gentillesse de ses habitants vont nous manquer. Comme toujours à la fin de quelque chose nous sommes un peu triste mais nous réjouissons de découvrir les grands espaces des USA et du Canada.

Au moment où nous quittons la Bahia Los Angeles, ce vendredi matin nous voyons arriver pas moins d'une bonne trentaine de gros camping car ricains tirant leur voiture. La seule destination possible pour un aussi grand nombre de véhicules est la plage de rêve où nous étions. On s'est regardé avec Hélène en se disant qu'on l'a échappé belle.

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4 avril 2016

Le désert sud californien

En quittant San Diego nous nous dirigeons plein est pour visiter quelques parcs du sud du désert de Mojave. Nous nous arrêtons tout d'abord à Agua Caliente qui comme son nom l'indique est une source thermale chaude en plein désert. Les paysages traversés sont magnifiques, tout d'abord montagneux puis deviennent de plus en plus désertiques.

Le site d'Agua Caliente lui même ne présente pas un grand intérêt, c'est un immense campground à l'américaine d'environ 80 emplacements de camping avec table, eau, électricité, brasero, etc..et trois piscines chaudes.Nous sommes en plein milieu des vacances de printemps américaines et sommes tout content de trouver une place, même a 30 dollars.Nous y passerons une journée sympa terminée « of course » par un barbecue.

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Départ ensuite pour le lac Salton, un lac salé au milieu d'un paysage minéral, malheureusement complètement pollué par les cultures intensives sur ces rives sud.Les champs labourés sans une seule mauvaises herbe sont édifiants à cet égard. Les poissons crevés sur ces rives se comptes par milliers et dégagent une odeur qui n'est pas des plus agréable et n'engage pas à la baignade. On va quand même y dormir une nuit...

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Le lendemain on se déplace sur Indian Wells pour assister au tournoi de tennis éponyme, ce que je ne pouvais pas manquer. Indian Wells situé au Nord Ouest du lac Salton forme avec Palm Spring un longue oasis de quelques km de large et d'un bonne quarantaine de long. C'est un endroit bizarre fait d'immenses lotissements privées, remplis de villas luxueuses, protégés par des murs et des barrières avec gardiens et tout le toutim, de centres commerciaux, d’hôtels, de golf par dizaines et « planté »au milieu de tout ceci le magnifique complexe tennistique ou malheureusement nous ne verrons pas Stan Wawrinka éliminée le jour d'avant par Goffin. Un endroit où nous ne serions jamais venu si nous n'avions pas voulu assister au tournoi de tennis.

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La déception avalée de n'avoir pas vu les matchs que nous voulions , nous partons pour le Parc National Joshua Tree à environ 100 km au nord. Ce parc, qui porte le nom du cactus éponyme (en fait des Yucas) est magnifique et nous avons la chance de le visiter au début du printemps alors que tout le désert est en fleurs. Nous n'aurons pas la chance d'y camper, vacances de printemps oblige tous les camping sont pleins.Une nuit de bivouac sauvage sympa, au sud, une journée à tourner et à se promener dans le parc où Hélène me demande tous les 100 m de m'arrêter pour prendre une photo, une autre nuit de bivouac sauvage au nord et nous repartirons avec des images de ce somptueux désert en fleur plein la tête.

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31 mai 2016

Les grands parcs du sud- Bol et dé-bol

Le bol c'est d'avoir choisi cette journée pour rester au camping car le beau temps n'est pas de la partie. Outre le fait d'avoir mis le blog à jour, cela nous a permis de réserver un camping car pour visiter le Canada avec 2 de nos petits enfants. On a longtemps hésité, mais on s'est dit qu'avec 2 ados en plus dans notre petit bus, ça pourrait vite être la chienlit, et c'est pas le but de leur visite. On a cassé la tirelire, mais c'est pour la bonne cause. On se réjouis énormément avec Hélène de passer ces 3 semaines avec Kézian et Maël.

Le bol c'est de partir le lendemain pour visiter le Parc national Arches, un des plus beaux des USA,sous un grand soleil. Et c'est vrai que c'est sublime, une journée de pur bonheur à se balader dans ces paysages grandioses. Flûte voilà que je recommence avec les superlatifs…

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Le bol c'est aussi d'avoir choisi ensuite un super bivouac sauvage au bord de la Green River ou le petit geyser Cristalgeyser« pissote »  toutes les 4 heures.

Le dé-bol c'est d'arriver au super bivouac avec 2 pneus crevés (p….. de piste), nous qui n'avions crevé qu'une fois de tout le voyage.

Le dé bol c'est de n'avoir qu'une roue de secours

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 M...alors aussi crevée

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 Faut bien passer la nuit

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J'avais bien dit "pissote"

Le bol c'est d'avoir des américains sympas installés à coté de nous qui m'ont emmené au garage le plus proche réparer les dégâts.

Le dé-bol c'est de constater que l'un des 2 pneus est mort, mais par bol le garage en avait un de la bonne dimension, un creux de plus dans la tirelire.Nous voilà avec 3 types de pneus différents sur le bus, pas idéal, mais on allait pas les changer les 4.

Le bol c'est que pour les 350 km pour joindre le Bryce canyon, le ciel a choisi ce jour là pour verser des larmes, et pas un jour de visite.

Le bol c'est de se lever le matin avec un grand ciel bleu pour visiter le Bryce canyon créé il a 16 millions d'années par des bouleversements géologiques de la chaîne des Rocky Montains. L'érosion due au vent, à l'eau de la pluie et à la neiges qui s'infiltrent dans toutes les anfractuosités, qui gèle et qui fait craquer les rochers a fait le reste. Il gèle 200 nuits par année à cette altitude de 2500 mètres.

A notre arrivée devant cet amphithéâtre,ma belle est restée sans voix, ce qui est plutôt rare. Pas de superlatif cette fois, seulement des photos qui je l'espère refléterons notre enthousiasme.

Le dernier dé-bol c'est d'avoir visité ces parcs le week-end prolongée du « Mémorial Day » ce qui qui fait que nous n'étions pas vraiment tout seul, et c'est un euphémisme. Mais on va pas se plaindre, en plus !!!

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C'est pas beau la délation

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 J'ai bien dit "pas vraiment seul"

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2 juin 2016

Les grands parcs du sud- suite

Zion National park

Situé à une centaine de km au sud ouest du Bryce Canyon, le Zion fait partie du même système géologique. Creusé par la Virgin River durant plusieurs dizaine de millions d'années il se différencie du grand Canyon et du Bryce par le fait que l'essentiel de la visite se fait au fond du canyon à une altitude d'env. 1200 mètre. Corollaire de cette altitude il y fait beaucoup plus chaud. La chance continuant à nous poursuivre nous l'avons visité par un temps superbe avec tempête de ciel bleu. Pour les courageux dont nous ne faisons pas partie, il est possible de remonter du bas du canyon jusqu’au sommet des magnifiques gorges rouges dont l'altitude culmine à 2500 mètres.

L'essentiel des visiteurs qui vient juste pour cela, remontent le long de la Virgin River d'abord sur un chemin pédestre bétonné(eh oui) ensuite directement dans la rivière ( les narrow's) que l'on peut remonter sur plusieurs km en ayant de l'eau d'abord à mi-cuisses, ensuite jusqu'à la ceinture et plus haut. Des passages nécessitent de savoir nager. A cette époque de l'année l'eau est encore assez froide. Comme ma belle n'était pas trop motivée je me suis contenté de remonter quelques centaines de mètres jusqu'au premier passage où il fallait vraiment se mouiller.

Le week end du Memorial Day étant terminé, nous pensions naïvement que ce ne serait pas la foule des grands jours, grossière erreur, c'était au moins aussi fréquenté que les parc précédents. Heureusement, comme le dit notre pote Alain, l'impeccable organisation américaine de ces parcs permet que ce ne soit pas trop le b….La circulation est interdite et l'on se rend d'un point à l'autre par un système du bus navette très performant.

Bon sur nos impressions maintenant, je ne sais pas si nous devenons un peu blasé, mais même si c'est très beau, cela n'a pas la majestueuse beauté du grand Canyon, ni la sauvage perfection du Bryce. Nous y avons quand même passé une journée superbe terminée par un bivouac au bord du lac Mead en ayant vers les 5 heures du soir battu le record de température du voyage avec un bon petit 40.5 °C. La nuit fût disons caliente, mais pas pour la galipette.

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On pense être seul au monde....

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...ben non

 

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Hotel Amargosa

C'est depuis l'entrée Death Valley Jonction que j'écris ces quelques lignes, dans un hôtel hors d'âge, construit par une compagnie minière pour ses ouvriers, abandonné à la fermeture de la mine, repris et rénové en 1967 par Marta Becket une ancienne danseuse étoile des ballets New Yorkais. Elle y a donné des performances, comme le disent nos amis ricains, jusque vers 2012 à l'âge respectable de 88 ans. De nos jours des spectacles sont toujours donné dans le petit théâtre construit par M. Becket, de octobre à mai. C'est vraiment un lieu étrange, au milieu de nulle part qui de prime abord ne donne pas envie de s'arrêter. Une fois la porte passée, de part l'atmosphère et l'ambiance surannée on ne regrette pas un instant sa décision. Nous y passerons une bien meilleure nuit que dans notre bus surchauffé.

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10 juin 2016

De la Sierra Nevada à San Francisco

On part de notre bivouac à 2000 m avec une température de 22 °C et plus l'on descend plus les paysages changent et surtout plus la température augmente. On quitte rapidement les forêts de conifères pour trouver d'abord les feuillus, puis des collines pelées déjà jaunie par la sécheresse parsemées d'arbres pour se retrouver rapidement, d'abord dans les cultures d'agrumes puis celles de céréales. Les cultures sont seulement rendues possibles par irrigation et arrosages intensifs. Nous nous retrouvons ensuite dans le désert avec une température de 38°C, ceci à environ 70 km de la côte pacifique. Et tout d'un coup on voit les températures chuter rapidement pour se retrouver au bord de l'océan avec un petit 17°C. Une telle chute de température si rapide, nous n'avions encore jamais vécu.

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C'est ensuite la remontée de la côte, sur une route fantastique accrochée à la falaise, parfois coincée entre le précipice et la paroi et parfois sur une lande fleurie, le spectacle est remarquable, un peu gâché par le brouillard venant de l'océan; c'est d'autant plus dommage qu'à moins d'un km de la côte le ciel est d'un bleu intense.

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Après une nuit passée dans un camping où l'on s'est fait escroquer de 75 dollars ( tous les autres étaient pleins et le camping sauvage non autorisé) nous voilà arrivé à Monterey pour visiter son superbe aquarium.

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Une petite bouffe et quelques heures plus tard, nous entrons dans le réseau d'autoroutes traversant San Fancisco devant nous mener à Berkeley par un double pont géant traversant la baie de San Francisco. C'est chez Jean Pierre et Yael connus au Mexique(voir article « une belle rencontre » de février 2016)) que nous allons nous poser quelques jours pour visiter la ville et ses environs. C'et une ville sympa, ouverte, vivante, différente, pleine d'énergie, mais sans l'effervessence de New York par exemple, où l'on a plaisir à se promener,même si ces multiples collines vous cassent vite les pattes.

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 Nostalgie

Nous sommes reçus par Jean-Pierre, Yael étant malheureusement absente , avec gentillesse et simplicité, sans chichis comme si nous étions des vieux amis alors que nous ne les avions rencontrés que pendant 2 jours il y a maintenant 4 mois. Jean-Pierre, en plus d'une culture étendue, a un sens de l'humour développé, joue au tennis,( il me fait lever à 7 heures pour aller taper avant le petit déj) et aime le foot, que puis-je espérer de plus. Un vrai bonheur que ces trois jours passés à Berkeley, terminés par une belle ballade et un pic nique 1000 mètres au-dessus de San Francisco avec une superbe vue sur toute la baie.

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  • Notre voyage de Montevidéo à Halifax en passant par Ushuaia, la remontée des 2 amériques jusqu'en Alaska et la traversée du Canada, en Bus VW T5 + les 2 traversées de l'Atlantique. On repart vers l'Australie mais sans notre bus.
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