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Sur les routes de nos rêves
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28 février 2019

Cap Leeuwin

Le cap Leeuwin l'un des 3 caps mythiques de la planète avec le Horn et le Bonne Espérance .Ces caps qui faisaient en même temps peur et envie aux marins de la terre entière. Ceux qui ont passé les trois ont le droit de porter un anneau à l'oreille. Il est situé à l'extrème sud ouest de l'Australie et marque la ligne de séparation entre les océans Indien et Austral. Ce cap porte le nom du navire hollandais Leeuwin(la lionne) qui le premier le franchit en mars 1622.

Le phare qui y est érigé à une hauteur de 56 m et est visible actuellement jusqu'à 25 miles. Mis en service en 1896 il est dédié aux marins de monde entier.

Le jour ou nous y étions le temps était calme, mais par tempête, le lieu est paraît-il dantesque.

J'ai écrit ce petit article en pensant fortement à mon pote Alain P. marin mi retraité ,mais qui j'en suis sur aurait bien voulu être à ma place ce jour.

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 Alentours du phare

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 L'isthme reliant la presqu'il du phare au continent 

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28 février 2019

Une belle journée complète

Après une journée passée à visiter Albany , une petite ville sympa mais sans spécialement d'attraits si ce n'est sa plage protégée des requins par une filet, son petit marché du dimanche matin et le PN Torndirrip que nous aurons ignoré, nous prenons la route avec un vent d'enfer qui rafraichit bien l'atmosphère, sans qu'il en ait besoin d'ailleurs, tant les températures sont devenues agréables depuis quelques jours.

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Un premier arrêt pour pique niquer au lieu dit « Greens Pool » qui je dois dire porte parfaitement son nom. Petite plage magnifique protégée de la houle par d'immenses blocs granitiques disséminés au large. De plus une eau cristalline de couleur turquoise en font un lieu magique. A notre arrivée le vent est toujours aussi fort et le temps un peu grisounet tristounet, mais au fur à mesure le temps se dégage, le vent tombe un petit peu et cet endroit nous dévoile alors tous ces charmes. Je me suis baigné avec délectation dans ce petit paradis.

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Comme d'hab pas possible de bivouaquer dans ces endroits protégés, nous reprenons alors la route pour la vallée des géants qui sont en fait des arbres pouvants atteindre jusqu'à 75 m de hauteur. Il s'agit de Yellow et Red Timble de la famille des eucalyptus, pas possible de trouver leurs noms en français avec nos outils traducteurs à disposition. Mais qu'importe. Dans le PN éponyme un chemin long de 600 mètres fait de passerelle nous emmènent dans la canopée à 40 m d'altitude. C'est pressionnant de se ballader à cette hauteur en flirtant avec la cime de ces géants. Ma belle n'était pas trop rassurée mais s'est quand même réagalée.

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 Grand Ma

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 Pas très rassurée mon Hélène 

Nous terminons cette belle journée dans un bivouac situé dans le PN d'Entrcasteaux où nous sommes seul au monde en pleine forêt. Vraiment une belle journée sans fausse note.

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24 février 2019

PN Fitzgerald River

Sur la route d'Albany, nous avons passé une journée, et une nuit dans un super bivouac de ce parc national. Grand de 3300 km², c'est une réserve de biospère classée par l'Unesco.Très belles ballades, pour essayer de voir les 70 espèces d'orcchidées endémiques et les 22 espèces de mamifères. Sur ce coup là nous n'avons pas été très heureux ; à part une espèce de gros lézard que nous avons failli écraser et un émeu, rien vu. Il aurait certainement fallu beaucoup plus marcher. Par contre plus de chance avec la flore.

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Un lac salé et l'océan sèparé par un isthme très étroit

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24 février 2019

ESPERANCE

Esperance, nous t'avons attendue, présagée, présumée, escomptée, que dis-je espérée tout au long des 1300 km de quasi désert de ces derniers jours. Nous espérions que nos espérances ne seraient pas déçues, et que surtout nous ne serions pas désespérés par une ville quelconque.Ouais je sais , mais j'ai eu envie, alors….

Eh bien cette jolie petite ville, nommée ainsi par le vice amiral Antoine Bruny d'Entrecasteaux, (alors à la recherche de La Pérouse), qui a été le premier à accoster dans cette baie en 1792, pour se réfugier d'une tempête avec les 2 navires « La recherche » et « l'Espérance » commandée elle par le capitaine Huon de Kermadec. Ce n'est que bien plus tard en 1864 que la baie fût colonisée et la ville fondée.

Nous y avons passé 3 jours pour se reposer des fatigues des milliers de km accumulés ces dernières semaines.

La ville en elle même, quoique agréable, n'a rien de particulier. Elle est située sur une grande baie , bordée de sable blanc oû viennent mourir les déferlantes de l'océan Indien. C'est surtout en parcourant les 20 km de la Great Ocean Drive à l'ouest de la ville que nous sommes allés d'émerveillements en enchantemants. Sur une vingtaine de km ce sont 5 à 6 plages idylliques, faites de sable blanc et d'eau cristalline, couleur turquoise, émeraude ou parcourant toute la panoplie des bleus suivant les conditions météos. Ces plages sont séparées par des falaises sculptées par la rage de l'océan lorsqu'il se déchaîne.

Malheureusent nous n'avons pas pu aller voir Lucky Bay, une autre merveille, à l'est de la ville car un incendie de Bush interdisait l'entrée du « PN Cape Le Grand » Hélène était carrément désespérée car en plus d'une beauté unique, des kangourous viennent se délasser dans cette baie.

 

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Malheureusement

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Vous me direz que ça fait beaucoup de photos de mer, mais quand c'est beau comme ça, et qu'on aime la mer, on sait plus s'arrêter de photographier

20 février 2019

Intermède sur les animaux rencontrés

A une exception prêt nous avons vu tous ces animaux dans la nature, parfois en les cherchants parfois au détour d'un chemin ou lors d'une ballade dans un parc national comme il y en a beaucoup en Australie mais aussi en dehors des zones protégées que sont ces magnifiques parcs.

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 Magnifique koala dans la région d'Otway

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 Un mérion splendide 

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 Un wombat

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 Un kangourou peureux

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Le loriquet à tête bleue

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 L'oiseau lyre ou menure superbe

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 Un kangourou en bordure d'une plage

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 L'ibis à cou noir

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Un superbe lézard

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 Celui-là était très curieux mais je n'ai pas trouvé son nom

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 L'huitrier à long bec 

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 Le fameux diable de Tasmanie qui est l'exception, la photo a été prise dans un zoo.

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 Cacatoes rosalbin.

Nous en avons beaucoup rencontrés ainsi que d'autres de la même famille, bruyants et difficile à photographier

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 Koala endormi à au moins 15m du sol

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 Celui là bien réveillé

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 Des Emeus d'Australie sur la route d'Uluru

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  Vu sur une plage mais pas trouvé son nom,.

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 Une famille d'Emeus

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 Encore un kangourou

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Perruche ou cacatoes

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 Un groupe de magnifiques pélicans attirés par les déchets des pêcheurs.

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18 février 2019

De Céduna à Espérance

 

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3 jours et 1300 km pour atteindre Esperance la bien nommée à travers, le bush, la steppe aride, des forêts clairsemées, de beaux lacs salés et la Nullarbor Plain devant son nom du latin nullus= nul et arbor = arbre. Et bien son nom elle le porte bien ; c'est désespérant plat, pratiquement sans arbre et la route est bien monotone avec ses immenses bouts droits. Mais cela ne manque malgré tout pas d'un certain charme.

A part un bivouac sympa et pour l'anecdote, le bout droit le plus long d'Australie, nous sommes bien heureux d'atteindre enfin Esperance et ses plages de rêves. Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai dans un prochain article.

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Encore un lac salé, décidemment....

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Beau lever de soleil à notre bivouac

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Après tous ces km on se pose pour quelques jours à Esperance et on comprend pourquoi

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18 février 2019

Péninsule de Eyre

Au départ de Port Augusta pas mal de bush, nous sommes au sud des Gawler Ranges que nous n’irons pas parcourir faute d’un véhicule adéquat. Dommage, ça paraît sauvage et très beau. Rapidement nous retrouvons les mêmes champs de blé immenses que dans la péninsule d' York. La route se déroule monotone, le long de plages pas vraiment quelconques mais rien à voir avec ce que nous avons déjà vu. Nous atteignons Port Lincoln tout au sud par un temps (pluie et vent) qui n'inspire pas à la flânerie, un bon resto, la visite d'un petit musée maritime sympa et nous partons pour Coffin Bay et ses parcs à huîtres que nous dégusterons le soir à l'apéro avec un bon petit blanc . La remontée de la côte ouest est nettement plus intéressante avec de belles falaises attaquées par l'océan indien même pas déchaîné. On imagine aisément en voyant ces falaises qui s'effondrent ce que cela doit être par gros temps. Une nuit sympa à Venus Bay, une belle ballade le soir, avec un jeune couple allemand, où nous avons enfin vu des dauphins et nous repartons pour Ceduna, porte de l'ouest australien où nous visitons une expo d'art aborigène. Très beau mais très cher, et interdit de prendre des photos, nous nous contenterons de quelques cartes postales.

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Vue des Gawlers Ranges

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Carte de 1802 toujours utilisée de nos jours

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Dégustation

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Beau lac salé

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Sans parole

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Elle avait la trouille là, je lui avait bien dit de ne pas y aller

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Prétentieux

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9 février 2019

Péninsule de Yorke

Après la fournaise de Uluru, nous sommes redescendu au sud aussi vite que possible pour essayer de retrouver un peu de fraîcheur. Nous nous sommes dirigés vers le sud de la péninsule de Yorke à l'est d’Adélaïde. Cette drôle de péninsule en forme d'Italie est vraiment particulière, au nord c'est encore un peu la fournaise alors que le sud venté par les courants d'air froid qui viennent de l’Antarctique est nettement plus frais voir froid la nuit. Depuis 2 jours que nous y sommes la température n'a jamais dépassé les 22 °C. Nous avons ressortis les pulls et la couette.

Pratiquement toute la péninsule est couverte de champs de blé et nous étions un peu déçu, particulièrement par les 2 endroits recommandés par le Lonely Planet comme étant magique. Manifestement on a pas les mêmes notions de magie que ce guide.

C'est en découvrant le parc national de Innes qui occupe tout le sud que nous nous sommes enthousiasmés. A chaque coin de la route qui longe le bord de mer, c'est un magnifique spectacle que nous offre l'océan déchaîné venant buter sur ce coin de terre. Nous comprenons mieux comment nombres de bateaux sont venus s'échouer sur ces avancées rocheuses et les récifs au large. Et tout d'un coup nous passons d'une côte venteuse à une petite baie protégée et des eaux limpides et tranquille. Juste magique, selon notre interprétation.

Nous pensions pouvoir traverser en Ferry depuis le milieu de la péninsule jusqu'à sa grande sœur un peu plus à l'ouest, la péninsule de Eyre en forme, elle, de triangle isocèle inversé, malheureusement le ferry est hors service si fait que nous devrons retourner à Port Augusta avant de mettre vraiment le cap à l'ouest pour la dernière partie de ce voyage.

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 Lac salé au milieu des blés

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 Bateaux échoués sur une île

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 Vamos a la playa à l'australienne

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Cristaux de sel à la surface d'un lac intérieur

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Il faut le pull

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 Les restes de l'épave de l'Ethel fracassé sur un récif en 1904

 

C'est vrai que cela fait beaucoup de photos d'océan, mais c'est si tellement fort et on reste scotché par la puissance et la beauté de l'océan.

6 février 2019

Voir ULURU et mourir de chaud

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Trajet depuis Melbourne

Drôle de titre me direz vous mais vous allez comprendre assez vite. Déjà nous avons hésité à y aller car cela représente 2400 km aller retour depuis Port Augusta(PA) au nord d’Adélaïde. Et la chaleur nous faisait un peu peur dans notre bus sans clim, du moins dans la partie couchage.

Depuis la fin de la Great Ocean Road nous avons choisi de passer par l'intérieur plutôt que par la côte pour rejoindre PA, un ami nous ayant mentionné un endroit où passer pour voir des koalas. Eh ben pas une très bonne idée, pas trace de ces adorables nounours, en tous cas dans la zone indiquée, par contre la chaleur était au rendez vous si fait que nous avons même passé notre première nuit à l’hôtel.

A part,

- un bivouac sympa dans les monts Grampians,

- la visite d'un petit musée à Mildura érigé dans la demeure des frères canadiens Chaffey, fondateurs de la Mildura moderne à la fin du XIX siècle, qui grâce à leur système d'irrigation et drainage ont transformé une plaine aride en terre de culture fruitière et vinicole. C'est d'ailleurs étonnant de voir qu'au sud de la rivière Murray tout est vert et cultivé alors qu'au nord c'est le début du Bush.

 

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 En lieu et place des koalas, un lac asséché

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- Une petite croisière de 2 heures sur la Murray River( le plus long fleuve d'Australie avec 2400 km) sur un ancien bateau à aubes dont la chaudière d'origine fonctionne toujours au bois. La machinerie d'époque est très bien conservée.

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Le reste fût une longue montée dans le bush, pas complètement dénuée d'intérêt de part la variété des paysages, on passe de plaines arides à semi désertiques, à des lacs salés et des presque forêts d'arbustes dont on se demande comment ils font pour pousser et ne pas dépérir dans ces conditions. D'après ce qu'on a compris c'est grâce à leurs racines profondes capables d'aller « chercher »  l'eau en profondeur et la forme particulière de leurs feuilles retenant l'humidité.

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Et surprise, pratiquement tout le long de ces 1200 km....... des vaches

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Et en plein milieu de cette montée la ville de Coober Pédy fondée au début du siècle passé par des chercheurs d'opale. Cette drôle de ville est infestée par les mouches, il y règne une chaleur d'enfer, jusqu'à 50°C au cœur de l'été, si fait que 70 % des 4000 habitants vivent comme des troglodytes dans des cavernes creusées dans les reliefs du terrain. Elle est entourée de monticules formés par les machines à creuser des chercheurs d'opales. C'est un paysage un peu lunaire vraiment surprenant.

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L'église troglodyte

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Après ces 1200 km une chaleur presque supportable grâce à la clim dans la cabine de conduite nous atteignons enfin le Parc National Uluru-Kata Tjuta dans lequel sont situés ces deux merveilles de la nature.

Pour la petite histoire toute la région de ce parc a été rendue aux aborigènes par le gouvernement australien il y a environ 40 ans, et le parc est loué à l’organisation des parcs nationaux et cogéré par les PN et les aborigènes qui peuvent ainsi contrôler le développement de leurs terres sacrées.

ULURU, anciennement Ayers Rock et les Kata Tjuta, anciennement les Olgas, sont les deux montagnes sacrées des aborigènes de cette région. Si pour l'instant il est toujours possible d'y grimper ce ne sera plus le cas dès octobre 2019.

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Uluru au coucher du soleil

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Le matin

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Kata Tjuta au lever du soleil

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Petite ballade matinale dans Kata Tjuta

Il y a bien sûr l'émotion devant le monolithe rouge de ULURU, mais surtout l'interrogation; comment la nature s'y est elle prise pour ériger dans cette plaine absolument plate, ce rocher magique et cette petite chaîne des Kata Tjuta.

Après y avoir passé 2 nuits merdiques dans le camping du parc, « grâce » à la chaleur y régnant, (40°C la journée et encore 33°C à minuit) nous sommes redescendus aussi vite que nous y étions monté.

Est-ce que ça valait vraiment la peine de faire tous ces km pour voir un caillou, comme dirait un de mes potes, la réponse est oui car l'endroit est quand même magique.

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  • Notre voyage de Montevidéo à Halifax en passant par Ushuaia, la remontée des 2 amériques jusqu'en Alaska et la traversée du Canada, en Bus VW T5 + les 2 traversées de l'Atlantique. On repart vers l'Australie mais sans notre bus.
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