Sur les routes de nos rêves

Une petite heure pour passer de l'autre coté de l'Iguazu et nous voilà au Brésil dans un autre super camping ou nous rencontrons Pierre et Virginie, jeune couple très sympathique et leurs 2 garçons, passons une partie de l’après midi et la soirée avec eux, ils sont partis depuis 2 ans et arrivent aux termes de leur voyage. Nous recevons pleins d'informations pour les mois a venir.

Ce sont les mêmes chute, mais en même temps c'est complètement différent, nous avons une meilleure vue d'ensemble, car c'est ce qui surprend de prime abord, c'est gigantesque.

Allez trêve de bavardage, on passe directement aux images.

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Après 2 jours de voyage sous le pluie et 2 nuits de m...dans 2 stations service YPF, avec de plus une Hélène malade et un Michel a peine plus vaillant, nous voici enfin arrivés aux fameuses Cataratas. Nous commençons par essayer de nous rétablir dans un camping super (chez Carlos et Adriana) aux bords du Parana ; et tout d'un coup, comme par miracle, dans cet environnement chaleureux tout commence a aller beaucoup mieux, même si ce n'est pas encore la toute grande forme.

Un qui n'est pas en forme c'est notre PC d'occasion, il semble avoir rendu définitivement l’âme, même si en désespoir de cause, nous le portons a réparer dans un magasin d'informatique local qui nous dit, en principe pas de problème, alors wait and see.....nous reviendrons dans 2 jours après un court passage au Brésil

Alors les chutes me direz-vous, on s'en fiche de votre PC, on veut voir des images

Eh ben je n'ai qu'une chose a dire c'est juste grandiose et à la hauteur de nos attentes.

On a eu la mauvaise bonne idée d'aller faire un tour en bateau, et ben ces tarés avec leur zodiac ils vont presque sous les chutes, nous sommes revenus complètement trempés, belle idée avec nos 2 angines.

Deux Estancias magnifiques, très différentes l'une de l'autre, la première dans la sierra, dédiée principalement à l'organisation d’événements (mariages, etc..) et l'autre,sur les bords du Parana, dédiée avant tout à la chasse sur le Parana et ses affluents.

Elles ont par contre une chose en commun, la gentillesse et la disponibilité des maîtres des lieux.

Ils faut juste imaginer que dans la première, tenue par des amis de nos amis de Chens/Léman, nous nous sommes pointés en ayant juste téléphoné le jour avant et que nous avons été reçu comme des amis et invités par Tati et Blas, Any, Moni, Lucas et Sole. Des gens délicieux, sans chichi, avec qui nous avons passé des belles soirées.

A Santa Catalina c'est encore une autre histoire ; visitant l'estancia Jésuites de Jésus Maria un des guides nous entendant parler français, nous dit qu'il faut aller à l'Estancia Santa Cataline près de Santa Fé ;le jour d’après nous y allons et là, même topo, nous sommes reçu à nouveau pratiquement comme des amis par Monique, Émilie et André.

Il n'y a que le voyage qui peut provoquer de telles rencontres, et ça fait du bien.

Encore un grand merci a tous.

 El Rosal

Santa Catalina

 Endroit charmant où grâce à Claire et Lucas nous avons passe une journée délicieuse en plus d'un très bon déjeuner. 

Très belle ballade dans le Parque National de la Quebrada del Condorito. Nous sommes a environ 1800 m d'altitude sur un plateau granitique coupé par une gorge profonde de 800 mètres. C'est dans cette gorge que les condors s'en donnent à pleine joie se laissant porter par les thermiques. Le spectacle est magnifique et vaut largement les 4 heures de marche nécessaires pour y assister. Malheureusement nous étions en peu loin et ils ne venaient pas jusqu'à nous. Dommage, nous avons quand même pu prendre quelques photos.Si on peut dire.....

Après ma mésaventure de Mendoza, nous n'avions aucune envie de nous rendre directement à Cordoba, dans une autre grande ville, de plus la deuxième d'Argentine. De ce fait au lieu de nous diriger vers l'est, nous sommes partis au nord en direction de San Juan et au delà jusqu'à Villa Union pour aller visiter 2 parcs nationaux classés par l'Unesco au patrimoine de l’humanité, les parcs nationaux Talampaya et Ischigualasto dans lesquels on trouve respectivement le canyon de Talampaya et Cajones de Shimpa ainsi que la Vallee de la Luna.

Excellente idée, car ces 2 parcs sont magiques ; il s'agit de véritables déserts minéraux où on ne sait comment survivent des lièvres, renards et guanaco ainsi qu'une flore aussi belle que variée. Il faut juste imaginer qu'il ne pleut que 50 mm d'eau par année et de plus souvent en 1 ou 2 fois de façon torrentielle.

On y trouve aussi des fossiles de dinosaures datant de plus de 200 millions d’années. Sans vouloir vous infliger un cours de géologie, il y a 200 millions d’années à l’époque ou les continents américains, européens et africains n'en formaient qu'un seul , vivaient des dinosaures dans une sorte de savane africaine actuelle ; ensuite toutes ces parties ont été englouties par les océans et ont réapparues il y a 65 millions d’années lors de la formation des Andes.Voila, de toute façon, suis pas capable d'en dire plus, j'ai fait chimie moi, pas géologie et de plus il y a fort longtemps.

La seule chose qui est sure c'est que ces 2 parcs distants l'un de l'autre de 50 km sont très différents; vous le verrez sur les photos ci-dessous. La différence provient de leur àge, le premier est plus vieux de quelques millions d’années.

 Talampaya

Vallée de la Luna

Ces 2 jours se sont terminés dans un camping complètement isolé de la vallee Fertil (qui porte mal son nom, ou alors les argentins ont bcp d'humour) et par une douche avec de l'eau chaude chauffée au feu de bois. De plus nous y étions tout seul. 

Regardez bien cette photo, c'est la dernière que vous verrez de mon vélo.On aurait pas du glander un jour de plus, car dans l’après midi j'ai décidé d'aller rouler quelques km. Mal m'en a pris, après 30 minutes, dans une montée, alors que je n'allais pas très vite, je me suis fait attaquer par deux mecs, qui m'ont bondis dessus, m'ont menacé d'un poinçon et se sont tirés avec avec mon vélo, mon téléphone portable et un peu de fric.

2 personnes qui passaient en moto se sont arrêtée, on appelé la flicaille et j'ai encore perdu 2 plombes a aller porter plainte.

Plus de peur et de colère que de mal,mais ça fait vraiment ch....Comment je vais faire maintenant pour ne pas prendre de kilos...

Après nos dernières (petites) émotions nous avions besoin de quelques jours de calme, et c'est à Mendoza et dans sa région que nous les avons trouvés.

Nous sommes installés au camping Suizo (eh oui, mais c'est le seul que nous avons trouvé ouvert) qui n'a d'ailleurs de suisse que le nom, même si c'est nettement plus propre qu'au Chili.

Nous passons le temps a visiter la ville a vélo, faire des dégustations de vin et d'huile d'olive dans les caves des environs et a glander pas mal. Nous avons quand même trouvé le temps de recharger la bouteille de gaz, d'aller chez VW changer une ampoules ( ils l'ont fait gratos) et d'aller faire faire les analyses bi- annuelles d’Hélène. Pas de quoi faire un post direz-vous. Hélène m'a convaincu du contraire et je m'y colle.

Nous aurions du partir ce jour, mais comme nous sommes rentrés a 1 heure du mat après un repas avec des amis de rencontre,nous avons décidé a l’unanimité de glander un jour de plus.

C'est entre Valparaiso et Mendoza que nous avons passé notre premier vrai col andin tel que nous nous l'imaginions, c’était juste magnifique et impressionnant, mais nous avons bien failli ne pas le passer. Je vous le fait en style télégraphique. J'oubliais, on a vu l'Aconcagua qui est sur une des photos

•  11h30 départ Valparaiso

• 12 heures Hélène malade

• 12h30 appel de l’hôtel qui nous dit que le col est fermé

• 13 heures vérification sur le net : paseo cerrado (col fermé)

• 13h30 on décide de se renseigner a Los Andes

• 15h30 on va chez les flics :paseo cerrado ; c'est la m... car retour au sud implique un petit détour de 1800 km, prochain passage au nord grand détour de 3000 km

• 16 heures gentil gendarme vient nous dire col ouvert. Hélène de moins en moins bien

• 16h 30 départ pour le col. Bourquin dans grande incertitude : conditions col, neige,pas de chaîne, Hélène malade dans neige a 3200 mètres, fais quoi moi ?

• 17h30 passage douane chilienne, tampons passeports, question douaniers chiliens : vous venez d’où ?Ben Valparaiso, douanier chilien nous dit :ici entrée Chili, pas sortie, rendu papiers avec tampon barrés et départ pour le poste de sortie 20 km plus loin.

• 18 heures passage col dans tunnel tout noir

• 18h30 passage douane correcte

• 19 heures on redescend jusqu'à 2200 mètres et dodo en bivouac dans petit village paumé. Hélène va mieux, le stress est passé. On a pas vu de neige. En fait il avait neigé le matin, et le col avait été ferme 2 heures.

Après 2 nuits passées l'une sur le parking d'une station service et l'autre dans un camping merdique nous avions décidé de prendre une chambre d’hôtel à Vina del Mar. Egalement car nous n'avions pas l'intention d'aller avec le bus dans l'enfer de la circulation de Valparaiso. Nous sommes donc depuis 2 jours au B&B Olga, avec vue sur la mer et a 3 minutes du métro qui nous emmène a Valparaiso, une ville magnifique, en 10 minutes.

Valparaiso se divise entre d'une part la partie plate en bord de mer, oû la circulation est tout juste infernale et les 48 collines environnantes montant jusqu'à 250 mètres au dessus du niveau de la mer. Il est très agréable de se promener a pieds dans ses collines calmes et pratiquement sans trafic, surtout compte tenu du fait que l'on peut prendre un peu partout des ascenseurs qui sont en fait des funiculaires a câbles.

Nous avons aussi pris un des multiples petit bus qui sillonnent la ville dans tous les sens et font continuellement la course. Les chauffeurs sont complètement tarés, on a l'impression d’être dans un grand huit. Les chauffeurs de bus de Buenos Aires sont clairement battus.

C'est une ville dédiée a l'art et les murs des maisons dans ces collines sont couvertes de fresques colorées de couleurs vives reprenant toutes sortes de thèmes ce qui donne un charme très particulier a cette ville.

De plus depuis plusieurs jours, nous avons un temps superbe et les températures sont remontées a 25ªC. Ce qui parait nécessaire car tout a l'heure nous allons passé le col entre Santiago et Mendoza en Argentine. Ce petit col des Andes culmine a 3185 metres.