Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sur les routes de nos rêves
Archives
8 juin 2016

Death Valley

Que dire de cette fameuse Vallée de la mort sinon  qu'elle tient  en tous cas toutes ces promesses. C'est sauvage, dantesque, mortellement beau, aride, varié,colorié, accidenté (de -80m à plus de 3000), très très chaud . La seule question que l'on s'est vraiment posée: que viennent faire les hommes dans cet enfer et ce chaos.

Il faut juste imaginer que le jour de notre visite le 2 juin, et non pas en plein été il faisait déjà 26.5 °C à 1600 m d'altitude à 6h45 du matin et 37.5 °C à -75m à 7h45.Eh oui en ce jour d'anniversaire d'Hélène, je l'ai fait lever à 5 h du mat pour bénéficier de conditions supportables. On l'a pas regretté une minute.

Et pourtant, d'abord peuplée par des indiens cultivateurs parqués comme d'habitude dans une réserve ridiculement petite à l'arrivée des colons, ensuite par les mineurs, et maintenant par l'industrie touristique qui accueille de plus en plus de touriste, des gens ont vécus et vivent toujours dans cet enfer.

20160602_153856

20160602_155657

20160602_161946_Richtone(HDR)

20160602_173151_Richtone(HDR)

20160602_192716_Richtone(HDR)

 Au fond les sommets enneigés de la Sierra Nevada

DSC03159

DSC03172

 Non, elle fait pas p...

 

DSC03173

DSC03174

DSC03187

DSC03169

 Ils sont fous les golfeurs

Publicité
2 juin 2016

Les grands parcs du sud- suite

Zion National park

Situé à une centaine de km au sud ouest du Bryce Canyon, le Zion fait partie du même système géologique. Creusé par la Virgin River durant plusieurs dizaine de millions d'années il se différencie du grand Canyon et du Bryce par le fait que l'essentiel de la visite se fait au fond du canyon à une altitude d'env. 1200 mètre. Corollaire de cette altitude il y fait beaucoup plus chaud. La chance continuant à nous poursuivre nous l'avons visité par un temps superbe avec tempête de ciel bleu. Pour les courageux dont nous ne faisons pas partie, il est possible de remonter du bas du canyon jusqu’au sommet des magnifiques gorges rouges dont l'altitude culmine à 2500 mètres.

L'essentiel des visiteurs qui vient juste pour cela, remontent le long de la Virgin River d'abord sur un chemin pédestre bétonné(eh oui) ensuite directement dans la rivière ( les narrow's) que l'on peut remonter sur plusieurs km en ayant de l'eau d'abord à mi-cuisses, ensuite jusqu'à la ceinture et plus haut. Des passages nécessitent de savoir nager. A cette époque de l'année l'eau est encore assez froide. Comme ma belle n'était pas trop motivée je me suis contenté de remonter quelques centaines de mètres jusqu'au premier passage où il fallait vraiment se mouiller.

Le week end du Memorial Day étant terminé, nous pensions naïvement que ce ne serait pas la foule des grands jours, grossière erreur, c'était au moins aussi fréquenté que les parc précédents. Heureusement, comme le dit notre pote Alain, l'impeccable organisation américaine de ces parcs permet que ce ne soit pas trop le b….La circulation est interdite et l'on se rend d'un point à l'autre par un système du bus navette très performant.

Bon sur nos impressions maintenant, je ne sais pas si nous devenons un peu blasé, mais même si c'est très beau, cela n'a pas la majestueuse beauté du grand Canyon, ni la sauvage perfection du Bryce. Nous y avons quand même passé une journée superbe terminée par un bivouac au bord du lac Mead en ayant vers les 5 heures du soir battu le record de température du voyage avec un bon petit 40.5 °C. La nuit fût disons caliente, mais pas pour la galipette.

20160531_182722_Richtone(HDR)

DSC03077

DSC03080

DSC03084

DSC03114

DSC03124___Copie

DSC03098

On pense être seul au monde....

DSC03091

...ben non

 

20160531_195036_Richtone(HDR)

20160531_222332

 

Hotel Amargosa

C'est depuis l'entrée Death Valley Jonction que j'écris ces quelques lignes, dans un hôtel hors d'âge, construit par une compagnie minière pour ses ouvriers, abandonné à la fermeture de la mine, repris et rénové en 1967 par Marta Becket une ancienne danseuse étoile des ballets New Yorkais. Elle y a donné des performances, comme le disent nos amis ricains, jusque vers 2012 à l'âge respectable de 88 ans. De nos jours des spectacles sont toujours donné dans le petit théâtre construit par M. Becket, de octobre à mai. C'est vraiment un lieu étrange, au milieu de nulle part qui de prime abord ne donne pas envie de s'arrêter. Une fois la porte passée, de part l'atmosphère et l'ambiance surannée on ne regrette pas un instant sa décision. Nous y passerons une bien meilleure nuit que dans notre bus surchauffé.

DSC03139

DSC03142

DSC03143

DSC03148

DSC03151

DSC03155

20160602_042528_Richtone(HDR)

31 mai 2016

Les grands parcs du sud- Bol et dé-bol

Le bol c'est d'avoir choisi cette journée pour rester au camping car le beau temps n'est pas de la partie. Outre le fait d'avoir mis le blog à jour, cela nous a permis de réserver un camping car pour visiter le Canada avec 2 de nos petits enfants. On a longtemps hésité, mais on s'est dit qu'avec 2 ados en plus dans notre petit bus, ça pourrait vite être la chienlit, et c'est pas le but de leur visite. On a cassé la tirelire, mais c'est pour la bonne cause. On se réjouis énormément avec Hélène de passer ces 3 semaines avec Kézian et Maël.

Le bol c'est de partir le lendemain pour visiter le Parc national Arches, un des plus beaux des USA,sous un grand soleil. Et c'est vrai que c'est sublime, une journée de pur bonheur à se balader dans ces paysages grandioses. Flûte voilà que je recommence avec les superlatifs…

20160527_191539_Richtone(HDR)

20160527_214601_Richtone(HDR)

20160527_220051_Richtone(HDR)

20160527_234627_Richtone(HDR)

20160528_012653_Richtone(HDR)

DSC02926

DSC02935

DSC02940

DSC02942

DSC02948

DSC02952

DSC02964

DSC02976

DSC02990

DSC02979

Le bol c'est aussi d'avoir choisi ensuite un super bivouac sauvage au bord de la Green River ou le petit geyser Cristalgeyser« pissote »  toutes les 4 heures.

Le dé-bol c'est d'arriver au super bivouac avec 2 pneus crevés (p….. de piste), nous qui n'avions crevé qu'une fois de tout le voyage.

Le dé bol c'est de n'avoir qu'une roue de secours

20160528_024529_Richtone(HDR)

 M...alors aussi crevée

20160528_081300

 Faut bien passer la nuit

20160528_152703_Richtone(HDR)

DSC03006

J'avais bien dit "pissote"

Le bol c'est d'avoir des américains sympas installés à coté de nous qui m'ont emmené au garage le plus proche réparer les dégâts.

Le dé-bol c'est de constater que l'un des 2 pneus est mort, mais par bol le garage en avait un de la bonne dimension, un creux de plus dans la tirelire.Nous voilà avec 3 types de pneus différents sur le bus, pas idéal, mais on allait pas les changer les 4.

Le bol c'est que pour les 350 km pour joindre le Bryce canyon, le ciel a choisi ce jour là pour verser des larmes, et pas un jour de visite.

Le bol c'est de se lever le matin avec un grand ciel bleu pour visiter le Bryce canyon créé il a 16 millions d'années par des bouleversements géologiques de la chaîne des Rocky Montains. L'érosion due au vent, à l'eau de la pluie et à la neiges qui s'infiltrent dans toutes les anfractuosités, qui gèle et qui fait craquer les rochers a fait le reste. Il gèle 200 nuits par année à cette altitude de 2500 mètres.

A notre arrivée devant cet amphithéâtre,ma belle est restée sans voix, ce qui est plutôt rare. Pas de superlatif cette fois, seulement des photos qui je l'espère refléterons notre enthousiasme.

Le dernier dé-bol c'est d'avoir visité ces parcs le week-end prolongée du « Mémorial Day » ce qui qui fait que nous n'étions pas vraiment tout seul, et c'est un euphémisme. Mais on va pas se plaindre, en plus !!!

20160529_195247

20160529_200926_Richtone(HDR)

20160529_202957

20160529_213630_Richtone(HDR)

20160529_225518_Richtone(HDR)

DSC03023

DSC03026

C'est pas beau la délation

DSC03030

DSC03031

DSC03032

 J'ai bien dit "pas vraiment seul"

20160529_213525_Richtone(HDR)

20160529_231940_Richtone(HDR)

20160529_235442_Richtone(HDR)

DSC03057

 

27 mai 2016

Les grands parcs du sud- 1ère partie

Ça y est, nous quittons enfin Las Vegas après avoir récupéré notre fidèle compagnon de voyage. Ce qui ne fût pas sans peine. Nous avions rendez vous dans un garage officiel VW dans lequel nous n'avons pas pu entrer, la porte étant trop basse, eh oui…Dans le deuxième où nous nous sommes rendus, ils ont purement refusé d’effectuer le travail alors que nous leur apportions les pièces de France ainsi que le protocole interne VW du travail à effectuer. La peur des responsabilités et d'un procès éventuel cela ne se commande pas. Ils ont bien voulu nous donner l'adresse d'un petit garage spécialisé dans les VW et les Audi. Situé en dehors de Vegas, dans des locaux un peu craignos ce garage ne nous inspirait pas trop confiance. Mais 15 minutes de discussions avec le patron allemand nous ont convaincu que nous étions tombé au bon endroit. Le lendemain notre bus était prêt, le bruit de trompette qui nous inquiétait depuis plusieurs mois disparu et les batteries de la cellules changées. Nous allons enfin pouvoir aller dans des bivouacs sauvages sans que notre frigo ne nous fasse des bruits bizarres toutes les nuits en s’enclenchant et déclenchant sans arrêt. Chouette, pour la première fois depuis des mois, nous avons enfin un bus sans problèmes.

Sur la route du grand canyon, nous faisons un petit détour pour retrouver la mythique route 66 et ses cohortes de motards venus de tous les pays pour "faire la 66"

DSC02710

DSC02723

Les paysages désertiques que nous traversons changent sans arrêt en fonction de l'altitude et sont, parfois très beau parfois franchement quelconques. Ces grands espaces peuplés de temps en temps d'un semblant de villages, composés pour la plupart de préfabriqués et de grosses caravanes un peu pourries et peuplés par des amérindiens, sont bluffants et nous posent questions sur la place de cette population dans la société américaine.

Après un premier bivouac en forêt ( les campings à 46 dollars ne nous inspirent pas trop) où nous sommes seuls au monde, nous partons visiter la rive sud du Grand Canyon. Et là c'est le choc, tant ce que nous avons sous les yeux est impressionnant. On a tous déjà vu des images mais être au bord de ce précipice de 1600 mètres de profondeur en moyenne, d'une largeur de 10 km et vieux de 5 millions d'années est juste extraordinaire. Comme le dit notre pote Alain, il va falloir réviser l'emploi des superlatifs tant ce que nous avons sous les yeux est grandiose et époustouflant. Et il semblerait que la suite ne le soit pas moins.

DSC02768

DSC02781

DSC02788

DSC02793

DSC02798

IMG_0704

IMG_0717

IMG_0743

DSC02802

Après un nouveau bivouac en forêt, c'est vers Monument Valley et ses fameux monolithes immortalisés par tant de Western, en particulier « La chevauchée fantastique » de John Ford avec John Wayne que nous nous dirigeons. Cette vallée, à la frontière de l'Arizona et de l'Utah est située en territoire Navajo. C'est eux qui administrent tous les business situés sur leur territoire que ce soit hôtels, restos, stations services et autres shops. Ces populations indiennes chassées par les colons et parquées dans les territoires, de loin pas les meilleurs, prennent un peu leur revanche en lessivant de leur dollars en trop les touristes complaisants. Le camping à 42 dollars, sans électricité, sans WIFI et sans confort particulier nous est un peu resté sur l'estomac, mais bon les couchers et levers de soleil sur ces roches rouges étaient divins.

 

20160524_012308

20160524_030643

DSC02821

DSC02831

20160524_180403_Richtone(HDR)

DSC02827

DSC02877

IMG_0804

IMG_0805

Après le circuit quasi obligatoire de 27 km de piste au milieu de tous ces monolithes pour se saisir de toute la beauté du site, effectué au petit matin pour éviter la cohorte des touristes, nous voilà déjà en route pour Canyonland, un autre de ces parcs nationaux sublimes, situé en Utah mais nettement plus au nord. Et là, la beauté sauvage de ces canyons de toutes les couleurs nous laisse à nouveau sans voix. A part peut être les multiples « c'est beau de chez beau » de mon Hélène favorite qui, comme en Amérique du sud et au Mexique, me fait m'arrêter sans arrêt pour prendre des photos. Un bivouac semi sauvage, un barbecue avec une bonne bouteille, une bonne nuit dans un silence absolu et nous voilà prêt pour découvrir la beauté absolue de ces canyons du bout du monde.

20130101_104808_Richtone(HDR)

20130102_051306_Richtone_HDR_

20130101_104906_Richtone(HDR)

20130101_112621_Richtone(HDR)

20130102_032137

20130102_051205_Richtone(HDR)

20130102_053615

20130102_062310_Richtone(HDR)

DSC02896

 

C'est depuis Moab, aux pieds de montagnes encore enneigées où nous restons un jour dans un camping organisé pour avoir un peu de WIFI, en particulier pour écrire ces lignes, que nous préparons la suite de la visite de ces grands parcs du sud ouest.

DSC02902

 

20 mai 2016

On the road again-Back in Las Vegas

Après avoir passé 7 semaines à la maison, soigner nos bobos et revoir la famille et les amis nous voilà de retour à Las Vegas pour entamer la dernière partie de notre périple sur le continent américain commencé il y a maintenant 2 ans et demi.

Nous étions un peu inquiet avant de passer le contrôle de l'immigration à cause de ces fichus visas qui ne donnent en fait aucune garantie quand à la durée de séjour que l'officier d'immigration veut bien vous donner ou.....pas. Par chance on est tombé sur un pépé à 2 ans de la retraite qui nous a donné nos 6 mois sans problème.

Ici à Vegas c'est toujours la même folie et la même déraison, tout est plus et surtout plus kitch. Sur le Las Vegas Blvd et dans les casinos géants le spectacle est permanent à l'observation de la faune des touristes pour la plupart américains. C'est indéniable, mais ces gens ne sont pas comme nous.

Il faut avoir vu cette black en bikini, alors que la clim fait baisser la température à un niveau indécent, affalée avec ses copines devant une machine à sous.

Nous sommes pour l'instant à l'hotel Exalibur où nous sommes venu passé la nuit pendant que notre fidèle compagnon de voyage se fait bichonner au garage. Nous quittons Las Vegas soit cet aprem soit demain pour entamer la tournée des grands parcs du sud ouest.

Publicité
4 avril 2016

Las Vegas et le Parc National Lake Mead

Le matin de notre départ pour les grands parcs du sud, nous décidons finalement de rallier directement Las Vegas pour prendre l'avion et rentrer quelques semaines à la maison. Ceci nous semble la meilleure solution compte tenu de notre problème de visa et des incertitudes liées à mes problèmes de santé. Il sera nettement plus facile de réaliser les examens nécessaires sur France.

Cette route qui nous emmène à Las Vegas emprunte la célèbre Route 66, mais nous ne verrons pas le Bagdad Café qui doit se trouver plus près de Los Angeles.

Nous passerons 2 nuit à Las Vegas pour organiser le retour et trouver un endroit où mettre le bus et 2 autres au Parc National Lake Mead situé 20 km au nord/est de la ville. Ce lac créé dans les années 1930 par un barrage sur le Colorado est responsable de l'alimentation en eau de 20 millions de personnes et est en train de s’assécher. De nouvelles îles apparaissent et la ville de Saint Thomas noyée lors de la construction du barrage est en train de réapparaître, le lac ayant baissée de 37 m depuis l'an 2000. Au rythme actuel il faudra arrêter les turbines du barrage Hoover qui alimentent Las Vegas en électricité dans quelques années.

DSC02606-1

 Des trains géants tirés par 4 locomotive traversent le désert sans arrêt

DSC02616-1

IMG_0646

IMG_0660

 Un bagdad café abandonnée

IMG_0661

DSC02661-1

on voit bien la baisse du niveau

DSC02663-1

DSC02674-1

Quand on arrive à Vegas depuis le lac Mead, c'est un choc. On sort du désert, de ses couleurs minérales et des eaux bleutées du lac pour se trouver dans une ville de folie avec en toile de fond les montagnes enneigées du Nord Nevada. Tout ce qui est à dire sur cette ville l'a déjà été et par d'autres bien mieux que je ne pourrais le faire. Mais c'est toujours un plaisir de descendre le Strip (Las Vegas Blvd) à la nuit tombée et de passer devant ces casinos géants tous plus fou l'un que l'autre. J'étais déjà venu ici il y a 24 ans et ce qui m'a le plus surpris est l'extension de cette ville de folie. A l'époque le casino Sands (la pyramide avec le sphinx devant) était pratiquement dans le désert, aujourd'hui c'est presque en centre ville, idem pour l'aéroport. Allez vous étonnez après cela que le niveau du lac Mead baisse drastiquement.

2043-1

DSC02625-1

DSC02629-1

DSC02677-1

DSC02633-1

DSC02640-1

4 avril 2016

Le désert sud californien

En quittant San Diego nous nous dirigeons plein est pour visiter quelques parcs du sud du désert de Mojave. Nous nous arrêtons tout d'abord à Agua Caliente qui comme son nom l'indique est une source thermale chaude en plein désert. Les paysages traversés sont magnifiques, tout d'abord montagneux puis deviennent de plus en plus désertiques.

Le site d'Agua Caliente lui même ne présente pas un grand intérêt, c'est un immense campground à l'américaine d'environ 80 emplacements de camping avec table, eau, électricité, brasero, etc..et trois piscines chaudes.Nous sommes en plein milieu des vacances de printemps américaines et sommes tout content de trouver une place, même a 30 dollars.Nous y passerons une journée sympa terminée « of course » par un barbecue.

DSC02485-1

DSC02494-1

Départ ensuite pour le lac Salton, un lac salé au milieu d'un paysage minéral, malheureusement complètement pollué par les cultures intensives sur ces rives sud.Les champs labourés sans une seule mauvaises herbe sont édifiants à cet égard. Les poissons crevés sur ces rives se comptes par milliers et dégagent une odeur qui n'est pas des plus agréable et n'engage pas à la baignade. On va quand même y dormir une nuit...

DSC02509-1

DSC02516-1

Le lendemain on se déplace sur Indian Wells pour assister au tournoi de tennis éponyme, ce que je ne pouvais pas manquer. Indian Wells situé au Nord Ouest du lac Salton forme avec Palm Spring un longue oasis de quelques km de large et d'un bonne quarantaine de long. C'est un endroit bizarre fait d'immenses lotissements privées, remplis de villas luxueuses, protégés par des murs et des barrières avec gardiens et tout le toutim, de centres commerciaux, d’hôtels, de golf par dizaines et « planté »au milieu de tout ceci le magnifique complexe tennistique ou malheureusement nous ne verrons pas Stan Wawrinka éliminée le jour d'avant par Goffin. Un endroit où nous ne serions jamais venu si nous n'avions pas voulu assister au tournoi de tennis.

DSC02518-1

DSC02531-1

La déception avalée de n'avoir pas vu les matchs que nous voulions , nous partons pour le Parc National Joshua Tree à environ 100 km au nord. Ce parc, qui porte le nom du cactus éponyme (en fait des Yucas) est magnifique et nous avons la chance de le visiter au début du printemps alors que tout le désert est en fleurs. Nous n'aurons pas la chance d'y camper, vacances de printemps oblige tous les camping sont pleins.Une nuit de bivouac sauvage sympa, au sud, une journée à tourner et à se promener dans le parc où Hélène me demande tous les 100 m de m'arrêter pour prendre une photo, une autre nuit de bivouac sauvage au nord et nous repartirons avec des images de ce somptueux désert en fleur plein la tête.

DSC02555-1

DSC02559-1

DSC02562-1

DSC02566-1

DSC02580-1

DSC02587-1

IMG_0538

IMG_0544

IMG_0568

IMG_0614

IMG_0622

IMG_0627

IMG_0640

 

 

 

17 mars 2016

San Diego

Après la déception de la frontière nous filons sur San Diego prendre rendez vous chez VW pour la révision de notre carrosse. On va y passer pour finir 5 jours car votre serviteur a lui aussi besoin d'un petit service. On aura le temps de découvrir une très belle ville, située dans un emplacement de rêve. Bien sûr ici, pas de centre colonial ni de rues pavées, mais nous découvrons une ville à taille humaine malgré ses plus de 1 millions d'habitants.

Si les paysages traversés sont pour l'instant assez semblables à ceux du Nord du Mexique, pour le reste c'est un changement de paradigme total. Les rues sont propres, voir très propres, les abords sont goudronnés, pas de poussiére et surtout pas de sacs plastiques qui polluent le Mexique dès que l'on sort de la montagne et des campagnes. Pas de cabanes de bric et de broc et aussi.... des directives pour tout. La loi et l'ordre semblent régner en maître. Il faut dire que les amendes pour laisser des déchets sur la chaussée se montent à 1000 dollars, alors forcément …...cela fait des bons citoyens.

Sur la presque île de Coronado

DSC02432-1

 

San Diego depuis Coronado

DSC02435_1

 

Sur le Ferry nous ramenant "Downtown"

DSC02438-1

 

Le porte-avions Midway transformé en musée

DSC02451-1

 

En centre ville

DSC02458-1

DSC02475_1

 

Melting pot

DSC02474-1

 

Le stade de base ball

DSC02480-1

 

17 mars 2016

Welcome in USA guys

Lors de notre retour en Europe, nous avions pris soins d'aller à l'ambassade US pour obtenir des visas B1/B2( 160 CHF chacun quand même) nous permettant, en principe, de rester 6 mois aux states durant 10 ans. On pensait être couvert pour tous les cas de figure, bien que le mec de l'ambassade nous avait spécifié qu'en dernier ressort c'etait l'officier d'immigration à la fontière qui décidait. Lors de notre retour au Mexique nous sommes passés par Miami et avons bien précisé au douanier que nous étions en transit. Or ce c....nous a validé une premier visa de 6 mois, ce qui fait qu'après avoir passé plus de 4 mois au Mexique, ben...il nous reste à peine 2 mois pour visiter la cote ouest. On a bien essayé de négocier, mais rien à faire. La “charmante” douanière nous a condirmé que nous avions un visa valable jusqu'au 27 avril et qu'il nétait pas possible de le prolonger ou d'obtenir un nouveau de 6 mois avant son expiration. Ben voilà, le 27 avril on doit sortir des USA. C'est un peu un gros problème car énormément de parcs sont encore fermés et on se caille la nuit dans ceux qui sont ouverts. On espère qu'en passant quelqus mois au Canada nous recevrons un nouveau 6 mois en rentrant en Alaska. Mais il semble que rien ne soit certain. Alors, …... on verra bien.

Publicité
<< < 1 2
Sur les routes de nos rêves
  • Notre voyage de Montevidéo à Halifax en passant par Ushuaia, la remontée des 2 amériques jusqu'en Alaska et la traversée du Canada, en Bus VW T5 + les 2 traversées de l'Atlantique. On repart vers l'Australie mais sans notre bus.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité