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Sur les routes de nos rêves

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18 février 2019

Péninsule de Eyre

Au départ de Port Augusta pas mal de bush, nous sommes au sud des Gawler Ranges que nous n’irons pas parcourir faute d’un véhicule adéquat. Dommage, ça paraît sauvage et très beau. Rapidement nous retrouvons les mêmes champs de blé immenses que dans la péninsule d' York. La route se déroule monotone, le long de plages pas vraiment quelconques mais rien à voir avec ce que nous avons déjà vu. Nous atteignons Port Lincoln tout au sud par un temps (pluie et vent) qui n'inspire pas à la flânerie, un bon resto, la visite d'un petit musée maritime sympa et nous partons pour Coffin Bay et ses parcs à huîtres que nous dégusterons le soir à l'apéro avec un bon petit blanc . La remontée de la côte ouest est nettement plus intéressante avec de belles falaises attaquées par l'océan indien même pas déchaîné. On imagine aisément en voyant ces falaises qui s'effondrent ce que cela doit être par gros temps. Une nuit sympa à Venus Bay, une belle ballade le soir, avec un jeune couple allemand, où nous avons enfin vu des dauphins et nous repartons pour Ceduna, porte de l'ouest australien où nous visitons une expo d'art aborigène. Très beau mais très cher, et interdit de prendre des photos, nous nous contenterons de quelques cartes postales.

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Vue des Gawlers Ranges

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Carte de 1802 toujours utilisée de nos jours

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Dégustation

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Beau lac salé

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Sans parole

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Elle avait la trouille là, je lui avait bien dit de ne pas y aller

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Prétentieux

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9 février 2019

Péninsule de Yorke

Après la fournaise de Uluru, nous sommes redescendu au sud aussi vite que possible pour essayer de retrouver un peu de fraîcheur. Nous nous sommes dirigés vers le sud de la péninsule de Yorke à l'est d’Adélaïde. Cette drôle de péninsule en forme d'Italie est vraiment particulière, au nord c'est encore un peu la fournaise alors que le sud venté par les courants d'air froid qui viennent de l’Antarctique est nettement plus frais voir froid la nuit. Depuis 2 jours que nous y sommes la température n'a jamais dépassé les 22 °C. Nous avons ressortis les pulls et la couette.

Pratiquement toute la péninsule est couverte de champs de blé et nous étions un peu déçu, particulièrement par les 2 endroits recommandés par le Lonely Planet comme étant magique. Manifestement on a pas les mêmes notions de magie que ce guide.

C'est en découvrant le parc national de Innes qui occupe tout le sud que nous nous sommes enthousiasmés. A chaque coin de la route qui longe le bord de mer, c'est un magnifique spectacle que nous offre l'océan déchaîné venant buter sur ce coin de terre. Nous comprenons mieux comment nombres de bateaux sont venus s'échouer sur ces avancées rocheuses et les récifs au large. Et tout d'un coup nous passons d'une côte venteuse à une petite baie protégée et des eaux limpides et tranquille. Juste magique, selon notre interprétation.

Nous pensions pouvoir traverser en Ferry depuis le milieu de la péninsule jusqu'à sa grande sœur un peu plus à l'ouest, la péninsule de Eyre en forme, elle, de triangle isocèle inversé, malheureusement le ferry est hors service si fait que nous devrons retourner à Port Augusta avant de mettre vraiment le cap à l'ouest pour la dernière partie de ce voyage.

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 Lac salé au milieu des blés

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 Bateaux échoués sur une île

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 Vamos a la playa à l'australienne

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Cristaux de sel à la surface d'un lac intérieur

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Il faut le pull

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 Les restes de l'épave de l'Ethel fracassé sur un récif en 1904

 

C'est vrai que cela fait beaucoup de photos d'océan, mais c'est si tellement fort et on reste scotché par la puissance et la beauté de l'océan.

6 février 2019

Voir ULURU et mourir de chaud

Trajet7

Trajet depuis Melbourne

Drôle de titre me direz vous mais vous allez comprendre assez vite. Déjà nous avons hésité à y aller car cela représente 2400 km aller retour depuis Port Augusta(PA) au nord d’Adélaïde. Et la chaleur nous faisait un peu peur dans notre bus sans clim, du moins dans la partie couchage.

Depuis la fin de la Great Ocean Road nous avons choisi de passer par l'intérieur plutôt que par la côte pour rejoindre PA, un ami nous ayant mentionné un endroit où passer pour voir des koalas. Eh ben pas une très bonne idée, pas trace de ces adorables nounours, en tous cas dans la zone indiquée, par contre la chaleur était au rendez vous si fait que nous avons même passé notre première nuit à l’hôtel.

A part,

- un bivouac sympa dans les monts Grampians,

- la visite d'un petit musée à Mildura érigé dans la demeure des frères canadiens Chaffey, fondateurs de la Mildura moderne à la fin du XIX siècle, qui grâce à leur système d'irrigation et drainage ont transformé une plaine aride en terre de culture fruitière et vinicole. C'est d'ailleurs étonnant de voir qu'au sud de la rivière Murray tout est vert et cultivé alors qu'au nord c'est le début du Bush.

 

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 En lieu et place des koalas, un lac asséché

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- Une petite croisière de 2 heures sur la Murray River( le plus long fleuve d'Australie avec 2400 km) sur un ancien bateau à aubes dont la chaudière d'origine fonctionne toujours au bois. La machinerie d'époque est très bien conservée.

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Le reste fût une longue montée dans le bush, pas complètement dénuée d'intérêt de part la variété des paysages, on passe de plaines arides à semi désertiques, à des lacs salés et des presque forêts d'arbustes dont on se demande comment ils font pour pousser et ne pas dépérir dans ces conditions. D'après ce qu'on a compris c'est grâce à leurs racines profondes capables d'aller « chercher »  l'eau en profondeur et la forme particulière de leurs feuilles retenant l'humidité.

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Et surprise, pratiquement tout le long de ces 1200 km....... des vaches

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Et en plein milieu de cette montée la ville de Coober Pédy fondée au début du siècle passé par des chercheurs d'opale. Cette drôle de ville est infestée par les mouches, il y règne une chaleur d'enfer, jusqu'à 50°C au cœur de l'été, si fait que 70 % des 4000 habitants vivent comme des troglodytes dans des cavernes creusées dans les reliefs du terrain. Elle est entourée de monticules formés par les machines à creuser des chercheurs d'opales. C'est un paysage un peu lunaire vraiment surprenant.

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L'église troglodyte

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Après ces 1200 km une chaleur presque supportable grâce à la clim dans la cabine de conduite nous atteignons enfin le Parc National Uluru-Kata Tjuta dans lequel sont situés ces deux merveilles de la nature.

Pour la petite histoire toute la région de ce parc a été rendue aux aborigènes par le gouvernement australien il y a environ 40 ans, et le parc est loué à l’organisation des parcs nationaux et cogéré par les PN et les aborigènes qui peuvent ainsi contrôler le développement de leurs terres sacrées.

ULURU, anciennement Ayers Rock et les Kata Tjuta, anciennement les Olgas, sont les deux montagnes sacrées des aborigènes de cette région. Si pour l'instant il est toujours possible d'y grimper ce ne sera plus le cas dès octobre 2019.

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Uluru au coucher du soleil

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Le matin

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Kata Tjuta au lever du soleil

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Petite ballade matinale dans Kata Tjuta

Il y a bien sûr l'émotion devant le monolithe rouge de ULURU, mais surtout l'interrogation; comment la nature s'y est elle prise pour ériger dans cette plaine absolument plate, ce rocher magique et cette petite chaîne des Kata Tjuta.

Après y avoir passé 2 nuits merdiques dans le camping du parc, « grâce » à la chaleur y régnant, (40°C la journée et encore 33°C à minuit) nous sommes redescendus aussi vite que nous y étions monté.

Est-ce que ça valait vraiment la peine de faire tous ces km pour voir un caillou, comme dirait un de mes potes, la réponse est oui car l'endroit est quand même magique.

30 janvier 2019

AUSTRALIAN OPEN ET GREAT OCEAN ROAD

On se réjouissait de pouvoir profiter de ce voyage pour assister à l'Australian Open (AO) de tennis. Nous avions pris les billets 2 mois à l'avance pour les 1/4 de finales du mercredi soir en espérant y voir Roger Federer et Stan Wawrinka. Hélas, 2 fois hélas nos 2 suisses se sont fait éliminer avant ce stade. A l'AO une journée est divisée en day et night cessions avec chaque fois des billets différents, on a choisi la night cession et deuxième déception alors qu'en day cession ils proposaient 2 quarts de finale des femmes et un quart des hommes, en night cession c'était un 1/4 des hommes et une 1/2 du double femme. Nous avons vu Lucas Pouille se qualifier pour les 1/2 finales sur l'écran géant et troisième déception Nishikori abandonner après 1 set demi et une parodie de match contre Djokovic lors de la night cession. M….alors. 500 AUD pour ça. Bon on a quand même pu assister à un tournoi du grand chelem à l'autre bout du monde.

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Le lendemain matin pas mal déçu, et on le serait à moins, nous prenons la route de la Great Ocean Road qui déroule ses lacets et ses paysages sur plus de 100 km à l'ouest de Melbourne. Et là nous avons retrouvé le sourire car c'est absolument magnifique. Pratiquement toujours dans la forêt et souvent à quelques dizaines de mètres du rivage avec quelques landes pour faire exception, nous passons d'une plage magique à une autre et d'une falaise travaillée par la mer, le vent et la corrosion a des géants de calcaire dressés à quelques encablures du rivage. On sait pas combien de temps ils vont rester debout.

Je vous laisse apprécier les images.

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 Les 12 apôtres qui en réalité ne sont que 7

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 London Bridge effondré en 1990

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 La machine à laver

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le français en net perte d'influence et d'importance

 

 

22 janvier 2019

Hobart et le MONA

Hobart, capitale de l'état de Tasmanie et deuxième ville la plus ancienne d'Australie, quelle ville agréable à taille humaine. On est bien loin de Sydney et de Melbourne. Et ville de naissance de Erol Flynn (je sais que les plus jeunes vont dire : c'est qui celui là, mais par contre les femmes de ma génération voient très bien). Cette ville tournée vers la mer est superbe et ses habitants ouverts.. On y a passé une journée à sa ballader dans le quartier du port, du centre ville moderne et du quartier historique de Battery point ; bien difficile d'imaginer que ce quartier devenu bourgeois, était naguère le fief des prostituées et des marins et « mauvais garçons »

Comme dans beaucoup de villes portuaires les anciens docks et entrepôts en été rénovés et transformés, qui en appartement et qui en restaurants, pubs et autres bars. Je dois dire que c'est plutôt réussi.

Comme souvent nous n'y sommes pas arrivés le bon jour, car le vendredi soir, dans le quartier de Salamanca des concerts gratuits sont organisés un peu partout et le samedi matin c'est jour de marché sur Salamanca place. Avis aux futurs visiteurs.

Ville de culture aussi avec ses nombreux musées et galeries. On s'est contenté de flaner dans les galeries et de visiter le «  Mawson's Replica Museum » qui comme son nom l'indique est une réplique de l'une des cabanes installées sur l'Antartique par sir Douglas Mason au début du siècle passé. L'intérieur est entièrement authentique. Quand on voit les équipements de l'époque on se dit que ces explorateurs avaient vraiment du mérite. Parmis toutes les cartes et photos l'une d'elle a attité mon attention. On y voit sur la même carte l'Antartique et l'Australie superposées. Et je me suis rendu compte pour la première fois de la taille de l'Antartique qui est supérieure en superficie à l'Australie.

Malheureusement nous n'avons pu faire qu'une visite très rapide au Tasmanium Museum & Art Gallery, ce dernier fermant ses portes beaucoup trop tôt.

 

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 les anciens entrepôts et docks

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 le centre ville

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 notre langue n'est pas encore morte

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 exemple d'entrepôts réhabilités

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 Battery Point, l'ancien quartier chaud

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 ça fait toujours rêver,même s'il s'agit d'une réplique d'un ancien bateau chargé d'histoire

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 Notre grand coup de coeur a eu lieu le lendemain lors de la visite du fameux MONA, Museum of Old and New Art situé à 13 km au nord de Hobart

Ce musée résolument moderne et provocateur est d'abord une merveille architecturale. A moitié enterré sur 3 étages, sans fenêtres, son ambiance est non pas sinistre comme le disent certains mais très particulière car très sombre. Erigé par le philanthrope millardaire, David Walsh, qui a voulu créer un Disneyland subversif pour adulte, il y a parfaitement réussi. Pour ceux que cela intéresse vraiment une visite sur Internet s'impose.

En tous cas ce musée nous a énormément plus et nous y avons passé une très intéressante demi journée.

Quand au choix des oeuvres, c'est forcément subjectif

 

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 Serpent formé par plus de 1000 photos

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Mais oui des moulages de foufounes, il y en a 77 en ligne. L'artiste a mis 10 ans pour les réaliser. Quel boulot!!!

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 Goutelettes d'eau formant des mots en tombant

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Qui écoute qui?

 

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21 janvier 2019

Tasmanie…. Waoh

Pour l'instant et sans hésitation notre coup de cœur de ce voyage. A l'heure où j'écris ces lignes dans le Ferry nous ramenant à Melbourne les images et les sensations s'entrechoquent dans ma tête si bien que je ne sais pas trop par où commencer.

Par le commencement peut être et un peu d'histoire.

Le premier européen à débarquer au sens propre du terme ,en 1642, fût un navigateur Hollandais dénommé Abel Tasman qui baptisa cette nouvelle île terre de Van Dienen. A cette époque il y avait entre 5 à 10'000 aborigènes qui y vivaient depuis la nuit des temps.

Ce furent ensuite les anglais à la fin du 18ème siècle, qui en même temps que des colons, y déportèrent leurs bagnards.Dans les années 1820 c'est 2000 forçats par année qui y furent envoyés. Et comme partout les européens se comportèrent comme des vandales avec les aborigènes en les roulant dans la farine lors de trocs inégaux et de plus jamais vraiment respectés, pour finir par les massacrer et les déporter. Si bien que dans les années 1850 il ne restait plus qu'une cinquantaine d'individus vivants.

Il semble que les différents gouvernements et une partie de la population reconnaissent les méfaits causés à ces populations originelles et tentent d'en faire une histoire commune. Mais c'est bien tard que celà arrive.

La Tasmanie prit son nom actuel lors de son rattachement à la fédération australienne en 1901.

La Tasmanie entièrement située dans les 40 èmes rugissants est grande comme 1.5 fois la Suisse et offre des paysages superbes et bien différents. Couverte pour une grand partie de forêts, de landes désolées, et en même temps terre d'élevage, de vignes et de vergers; elle possède surtout au sud ouest une forêt primaire humide où pousse en particulier les pins Huon, endémiques sur l'île, qui peuvent vivre 3000 ans. C'est l'un des derniers grand territoire vierge au monde. Classée par l'Unesco avec les autre grands parcs de centre de l'île au patrimoine mondial de l'humanité, ils représentent ensemble environ 20 % du territoire tasmanien. Cette île offre une beauté et une atmosphère unique. On s'y sent immédiatement très bien.

De plus ces centaines de km de rivage présentent une très grande diversité et offrent certaines plages juste magiques.

Inutile de vous dire que durant ces 2 semaines et les pratiquement 2000 km parcourus on s'est régalé. On la quitte avec regrets d'autant plus que le temps est beaucoup plus agréable que sur le continent australien. Journées à 20/25°C et nuits fraîches ont été de vigueur pendant notre séjour.

 

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Burnie Regional Museum, sur la cote nord ouest, la maquette du village tel qu'il se présentait en 1900 avec ces différents commerces

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Hélène prend les eaux

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La plage idéale

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Le village typique de Stanley

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Stanley depuis le « Nut » un ancien volcan vieux de 12 millions d'année et complètement plat, culminant à 150 mètres

 

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Quand ils déforestent, ils font pas semblant. Au grand dam des gardes forestiers

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Belle ballade en forêt

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Petit arbre

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Comme d'hab petite cascade

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The Edge of the World sur la cote ouest, avec le bruit on est vraiment dans les 40èmes rugissants

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Croisière sur la Gordon River, pénétration dans la forêt primaire humide

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Ancienne mine de cuivre et dégats à la nature par déforestation et exploitation.A lire certains ce fût pour le bien du pays.sic.  

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Un beau bivouac

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Pollution ou algues, va savoir : allez on vote pour des algues microscopiques

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Le Neck, isthme qui relie les 2 îles de Bruny Island

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Quand la nature se fait géomètre, le Tessellated Pavement

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Quand la mer se fait sculptrice, Tasman Arch

 

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Le sinistre bagne de Port Arthur, reconverti en site touristique. Intéressant malgré tout. Surtout quand on voit certaines raisons qui méritaient 7 ans de bagne comme la bigamie par exemple.La plupart des ex bagnards libérés sont restés en Tasmanie et ont fondé nombre de villes et villages. Ceci explique peut être aussi la cruauté dont ont fait preuve ces "colons" vis à vis des aborigènes.

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Nos 2 plages préférées, WineglasBay nommée ainsi pour sa forme parfaite et Bay of Fires

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Mais elles se méritent, 1000 marches x 2 pour atteindre Wineglas Bay, pour passer d'une côte à l'autre par une petite colline culminant à 200 m d'altitude

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Belle mais pas vraiment chaude

 

 

11 janvier 2019

Melbourne 1

C'est depuis le Spirit of Tasmania nous emmenant en Tasmanie que j'écris ce court article sur notre premier passage à Melbourne.

Melbourne c'est simple on a beaucoup aimé, plus que Sydney malgré l'opéra et le Harbourg bridge.

Pourtant à notre arrivée vers les 14 heures on a craint le pire, la température étant de 42°C. Ma belle était loin d'être ravie. Et pendant que je rédigeais l'article précédent dans une salle climatisée du camping, tout d'un coup la température se mis à chuter pour se stabiliser vers 22 heures à 18 °C. 24 degré de différence en 8 heures.Incroyable, je n'avais jamais vécu une telle descente.

Le lendemain, après avoir fait changer notre pare brise, il s'est mis à pleuvoir et après s'être fait escroquer dans un resto de l'esplanade du port, vraiment aucune envie d'aller visiter la ville.

C'est donc hier que nous nous sommes décidés à aller traîner nos lattes dans cette superbe ville ouverte, pleine de parcs tous plus grand les uns que les autres et sous un temps idéal ( soleil et 24°C) pour la visiter d'abord à pieds ensuite en descendant la Yara River jusqu'à son embouchure dans l'immense baie de Melbourne.Il s'agissait lors de ce premier jour de « prendre » l'ambiance de la ville. Le centre ville bien qu'emplis de buildings est agréable pour se balader. Et quand on est fatigué on peu prendre un des nombreux tramways traversant la ville dans tous les sens. Il subsiste passablement de vieux et typiques bâtiments comme la gare de Flinders Street. Les bords rénovés de la Yara River sont superbes, emplis de bars et restaurants et d'une foule bon enfant déambulant sans but précis. On y reviendra à notre retour dans 2 semaines. La partie culturelle ce sera également lors de ce retour.

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4 janvier 2019

Des Blue Montains à Melbourne

Il s'est passé un certain temps depuis mon dernier article. Mais il ne s'est pas passé tant de chose. Encore que...

Après avoir descendu cette superbe côte entre plages magnifiques, lagunes, baies plus ou moins fermées, lacs doux ou salés, mangroves, forêts humides ou pas qui enchevêtrent à qui mieux mieux nous avons obliqué au nord vers la High country et la cordillère australienne pour trouver un peu de frais. Y avons passé trois superbes journée et deux bivouacs avant de redescendre dans la fournaise de Melbourne. 

Les détails sous la forme d'un inventaire à la Prévert

 Noël : dans un camping remplis d'indous qui n'en avaient rien à fiche de notre fête chrétienne. Du coup, pour retrouver un peu de la spiritualité de cette fête, je suis allé à la messe de la natalité pendant que ma douce préparait le souper du réveillon.

31 décembre: dans un camping banal au bord d'un rivière.Rien de spécial, échange avec les familles et envois des vœux. Ciel étoilé magique

 Plages : Juste superbes et souvent désertes

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pare-brise : mince alors, cassé. Changement demain. Une demi journée de moins pour visiter Melbourne

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vœux : ben oui quoi. A tous ceux qui me lisent

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  Piscine: naturelle

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 Pêcheur : tire les filets. 5 raies géantes venaient se régaler avec les restes qu'il jetait à la mer

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paysage : parfois bien différents entre mer et montagne

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King Valley : vallée dédiée au vin et à la bonne bouffe. La plupart des domaines sont exploités par des italiens et /ou leurs descendants. Les cépages sont aussi italiens. Y avons dégusté un super repas dans un des domaines accompagné bien sur par leurs spécialités.

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Chute des températures : comme aujourd'hui à Melbourne. De 42°C à notre arrivée à 25 quelques heures plus tard

Cordillère australienne : c'est beau mais c'est quand même ni la vrai cordillère ni les Alpes

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High Montains : magiques

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Forêt brûlées : 25 % des forêts du High Country ont brûlés lors d'un gigantesque incendie en 2003

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Bivouac : bon ben ça cuit. Seulement 5 en cinquantes jours. On va essayer de faire mieux, parce que les campings ; voir plus bas

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Pic nic : sympas

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Station de ski : ni pire ni plus jolie que chez nous. Canons à neige à la pelle

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Superbes forêts : primaires, humides, sèches, jungle, j'en sais rien, mais ces photos prisent dans les contreforts de la cordillère à 50 km de Melbourne sont superbes.

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Campings : trop souvent et chers. Mais bon, avec la chaleur et le pauvre équipement en "eau" de notre bus on apprécie leurs confort

 Cascades : comme d'hab pas trop d'eau

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Fourmis : géante, au moins 15 mm

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Cyclistes : comme chez nous ils montent les cols

 

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 Oiseaux : curieux

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Cartes : de Sydney à Melbourne

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23 décembre 2018

Blue Montains

Nous ne pouvions quitter la région de Sydney sans faire un détour par les Blue Montains ce plateaux gréseux culminant à 1100 m d'altitude. Cette région classée au patrimoine mondial de l'Unesco est selon Lonely Planet un des joyaux de l'Australie. Située à 2 heures de route de Sydney, elle est creusée de vallées profondes et doit son nom à la légère brume provenant de l'évaporation de l'huile des eucalyptus. On n'a pas vu beaucoup d'évaporation compte tenu du temps et de la température afférente. De bleu de bleu comme disent les genevois, on se caille particulièrement la nuit. Mais c'est vrai que c'est très beau. Comme c'est à 2 pas de Sydney, c'est envahit par les touristes, plus particulièrement chinois….sic. On s'est quand même régalé aux différents points de vue et au jardin botanique annexe de celui de Sydney qui est d'une richesse incroyable.

Trajet4

Cadeau, c'est Noel Alain P.

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Visite de 2 amis au bivouac

20 décembre 2018

SYDNEY

Que dire de cette ville qui n'ait pas déjà été dit et écrit.

C'est avant tout une histoire, celle d'au moins 3 peuples aborigènes qui peuplèrent la baie et les alentours depuis plus de 50'000 ans avant JC. Je ne reviendrai pas sur l'extermination de ces peuplades par les guerres de colonisation et les maladies telle la variole amenées par les migrants.

C'est ensuite celle de anglais qui sous la direction du Ltd. James Cook débarquèrent ici en 1770 puis en 1888 cette fois dirigés par le capitaine Philipp.

C'est aussi celle de certains de ces capitaines et marchands qui développèrent la ville pour en faire une cité moderne.

Mais c'est aussi celle des habitants du quartiers historique des « Rocks » qu luttèrent dans les années 1970 pour garder l'identité de ce quartier et ne pas le laisser se défigurer par les promoteurs immobiliers en tous genre. Ils n'ont que partiellement gagné, mais ce quartier est de loin le plus agréable à se promener.

Sydney, cosmopolite dans le bon sens du terme, multiculturelle, ouverte, ensoleillée bien que nos deux premiers jours ait été plutôt grisounets, optimiste et raffinée nous a beaucoup plu. Les gens sont vraiment différents de ceux rencontrés jusqu'à présent, beaucoup plus urbains, à peine vous vous êtes arrêtés en regardant votre carte, que quelqu'un vous demande s'il peut vous aider.

Elle est surtout située sur une des plus belles baies du monde, ce qui aide à oublier sont hyper centre semblable à beaucoup d'autres villes.

Mais pour moi ce que je n'oublierais pas, c'est l'émotion ressentie en voyant son fameux opéra depuis le « Harbour Bridge » en arrivant en métro. De plus nous aurons eu la chance d'obtenir des tickets pas trop cher pour aller y voir un spectacle de danse dans l'une de ses 7 salles.

Ce chef d’œuvre de l'architecture, si nous ne l'avons pas photographié 100 fois, nous ne l'avons jamais photographié. Par contre les jours suivants il nous semblait tout à fait naturel de le voir à sa place. Idem pour le Harbour Bridge autre symbole de cette ville différente.

Sydney c'est 100 choses que nous avons aimé, plus 1000 autres que nous n'aurons pas eu le temps de visiter.

Durant les 2 premiers jours nous aurons usé nos semelles, passant de Circular quai, centre névralgique de la ville d'où partent tous les ferries desservants la baie, aux Rocks, à l'opéra, au jardin botanique, au splendide « Chinese Garden of Friendship », au spectaculaire marché aux poissons, au musée d'art moderne pour voir une superbe expo de photos du photographe sud africain David Glodblatt et j'en passe.

Ma hanche et ma cheville ainsi que les diverses cloques d'Hélène ne nous ont pas arrêté dans notre quête de nouveautés à visiter, C'est clair que le soir, nous sommes rentées fourbus au camping.

Aujourd'hui nous avons pris le Ferry pour nous rendre à Manly de l'autre coté de la baie, porte d'entrés nord de ladite baie, C'est à vélo que nous nous sommes baladés dans le Sydney Harbour NP et que nous nous sommes rendu à Manly Beach l'une des 2 plages mythiques des habitants de Sydney la principale étant Bondi Beach.

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  • Notre voyage de Montevidéo à Halifax en passant par Ushuaia, la remontée des 2 amériques jusqu'en Alaska et la traversée du Canada, en Bus VW T5 + les 2 traversées de l'Atlantique. On repart vers l'Australie mais sans notre bus.
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